"Aimer et être aimé, voila l'idéal.
Je tente de me maquiller et c'est dur. Je tente le fard à paupière et me rate, je l'enlève n'en mettrais finalement pas.
Je tente le fond de teint mais aucun de mes défauts disparaît alors j'arrête.
Il n'y a que le rouge à lèvre qui me convient.
Pourvu qu'il s'agisse de la même
Mais je me regarde dans cette glace et je m'y trouve affreuse, j'ai la peau abimé, les cernes qui me font des poches sous les yeux, une expression de chat battu comme un voile indécollable et je vois tous ces défauts qui ne disparaissent pas : acné, grains de peau imparfait, blessure, forme.
personne" cocteau
J'étais contente de disparaître sous un masque, de n'avoir plus que ma bouche à montrer mais maintenant que je dois avancer à visage découvers je soupire.Je ne peux pas me cacher. Je voudrais être belle pour ce soir, je voudrais qu'il culpabilise, qu'il me regrette au moins des yeux. Je ne le veux pas, je veux juste qu'il se rende compte et qu'il cesse de remuer ma tête. Mes insomnies ont son prénom et je n'en peux plus de me broyer la tête pendant qu'il est paisible.
Cette injustice me rend folle. Je suis fatiguée de ne pas réussir à voir autre chose. Et j'y pense car j'ai peur, j'ai peur du moment où je vais pleurer (note: ne pas mettre de eye-liner ou de crayon). J'ai peur de mes tentatives ridicules pour lui faire tourner la tête sans avoir l'air d'y songer. Je m'effraie déjà du coeur serré à chaque seconde. Je voudrais de l'alcool. De quoi me faire tourner la tête pour me la rendre plus légère. C'est ridicule. Je me roule dans le pathétique mais je ne me sens pas le courage de faire autrement. Je n'ai pas la force de ne rien ressentir.Tout allait bien avant.
jeudi 31 décembre 2009
mardi 29 décembre 2009
jeudi 10 décembre 2009
mardi 8 décembre 2009
A Lait-Ah de M.
Chat de Nuit.
Caressant de ses pattes agiles
Le corps désirables de la Nuit,
Le chat se rend maître de la ville.
Il ne craint personne, et se rit
De la faiblesse des hommes,
Qui ne peuvent sentir l'arôme
Des ténèbres emplis de beauté.
Ce seigneur immortel n'est marié
Qu'à la Grande Dame Noire,
Elle qui enveloppe de son manteau étoilé
Le ciel immaculé du soir.
Le fier félin au corps de femme
Danse dans les bras de sa Dame.
Amour lie Chat et Nuit:
C'est en une femme qu'il vit.
M. on ami
mardi 10 novembre 2009
jeudi 22 octobre 2009
jeudi 15 octobre 2009
dimanche 4 octobre 2009
samedi 26 septembre 2009
Lost and Delirious.
L'amour à sens unique, l'amour gâché. J'aurai aimé sortir un sujet moins bateau, mais je ne suis pas un personnage de roman. Ce sera les confidences de minuit 30. Mon amour à la mer. J'ai le ventre qui tangue car je n'ai presque rien avalé de la journée. J'ai perdu 1 kilo. Je ne veux pas manger. Je regarde des films de femme qui s'aiment pour oublier les hommes (l'homme). J'ai mise aujourd'hui l'une de mes plus jolies dentelles de sous-vêtement. Pour rien. Je n'aime pas l'odeur de la cigarette. J'ai les yeux fatigués. Tout à l'heure j'étais complètement déshydratée, à force d'avoir pleuré. Je pourrais m'enfuir et courir dans la nuit mais je ne le veux pas. Je n'en ai jamais réellement envie quand je suis libre. J'ai envie de vomir. J'ai les lettres bleues et je n'arrive pas à en écrire une seule. Je n'ai pas fais la dissertation. Demain. J'aurai 5. Je mets la musique pour vibrer. Je me sens un peu éteinte. J'ai des demi-émotions. Je voudrais me réveillé. Non tu n'aimes pas. C'est étrange, je n'avais plus pleuré ainsi depuis J. Je ne veux pas rêver de N. cette nuit. Je voudrais que quelqu'un m'écrive, pour de vrai. Je voudrais avoir un lien, quelque chose. Néanmoins il y a M., qui me fait rire et à qui j'avoue sans gêne presque tout: "Tu te rends compte que je ne t'offrirais plus jamais mon corps? ". Je peux rire trop fort mais pas vivre trop fort. J'ai du cherché les miettes de mon portables dans ma chambre après l'avoir lancé de rage. J'ai crié tellement fort, j'étais en colère, pour de vrai, comme je ne le suis jamais. En face de moi, je lui aurais sauté à la gorge, je l'aurai frappé. Je deviens violente quand je suis à bout. Mais ça passeras, ça passe toujours. Je m'étais dis que je ne tomberais plus, j'ai eu tort. Je ne sais pas quand/comment je vais me relever. Je vais être forte.
Adieu.
Il y a les crises de larmes qui me donnent envie d'exploser contre le mur, je bats la couette, je m'étouffe dans une crise d'asthme qui me fait presque vomir, je hurle dans les coussins, j'essaye de m'arracher les cheveux, je tremble.
Puis, le vide, recroquevillé sur le lit, les yeux ouvert, la pensée en pause, je n'ai plus rien d'humain, je suis éteinte.
Et tout recommence, les larmes, la mort, les larmes, la mort.
Je te l'ai dis: "Adieu, sauf si tu changes, sauf si tu fais n'importe quoi, à toi de voir. "
Je suis malheureuse.
Puis, le vide, recroquevillé sur le lit, les yeux ouvert, la pensée en pause, je n'ai plus rien d'humain, je suis éteinte.
Et tout recommence, les larmes, la mort, les larmes, la mort.
Je te l'ai dis: "Adieu, sauf si tu changes, sauf si tu fais n'importe quoi, à toi de voir. "
Je suis malheureuse.
samedi 19 septembre 2009
Lettre.
Je n’ai pas trouvé d’enveloppe rouges, peut-être que les producteurs pensent que c’est trop agressif. Alors, j’ai laissé tomber l’idée du sang pour la Nuit. Je t’écris une lettre sans raison qui ne ressemble déjà à rien. Une lettre que tu jetteras après l’avoir lu. Je pourrais faire ton procès (et j’imagine que je te fatigue en disant cela). Je pense à toi. C’est étrange le principe d’une séparation. Ne plus toucher, ne plus parler, ne plus penser à cette personne que nous n’avons jamais oublié un seul jour. Je ne t’oublie pas. Je me souviens encore de la forme de tes épaules. De ta peau blanche. De tes grains de beauté. (Je ne comprends pas pourquoi tu les détestes, ils donnent du charme à ta peau.) Parfois j’ai l’impression de sentir ton odeur. J’ai froid. J’ai essayé d’avoir une sexualité seule. Je ne peux pas. Je n’ai plus jouie depuis toi. Ce n’est pas l’orgasme qui me manque mais les mains sur le corps. J’aimais le désir. Ce soir j’ai le cœur au bord des lèvres. J’ai mis du vernis, ça fait trop fille et on voit encore plus mes doigts tordus. Je ne me sens pas femme. Te sens-tu homme ? Parfois tu me dis que tu penses à nous. Ça me surprend toujours. Avant j’avais peur de te voir car je devais lutter contre l’envie de t’embrasser. Maintenant, je ne sais pas, j’ai décidé de ne plus tomber. Parfois je faiblis, un souvenir qui me tient à cœur revient et je vais à nouveau m’arrêter. Mais je résiste. Tu ne veux pas me voir pleurer car tu préfères que je pleure dans ton dos. Et moi je préfère pleurer devant toi, même si sur le moment j’ai honte. Nous sommes deux égoïstes. Tu n’es pas quelqu’un qui sait montrer son amour. Je suis quelqu’un qui ne peut pas le cacher. Parfois je me demande si ce n’est pas parce que j’étais trop « bien » que tu as cessé de m’aimer. J’aurai dû te fuir mais quand je fuis tu ne bouge pas.
Tu dis que pour désirer tu as besoin d’aimer.
Comment peux-tu désirer un corps que tu n’aimes plus ?
Je voudrais profiter de toi sans souffrir.
J’ai besoin d’un jeu secret entre-nous.
Je voudrais te rendre heureux.
Tu dis que pour désirer tu as besoin d’aimer.
Comment peux-tu désirer un corps que tu n’aimes plus ?
Je voudrais profiter de toi sans souffrir.
J’ai besoin d’un jeu secret entre-nous.
Je voudrais te rendre heureux.
jeudi 17 septembre 2009
mercredi 16 septembre 2009
Dame de carreau.
J'ai l'impression que maintenant c'est toi qui fuis.
Tu me fuis je te suis, je te fuis tu restes là.
Tu ne m'as jamais souhaité dans ton décors alors que moi je cherchais à t'introduire partout.
Vais-je devoir t'effacer?
Tu me fuis je te suis, je te fuis tu restes là.
Tu ne m'as jamais souhaité dans ton décors alors que moi je cherchais à t'introduire partout.
Vais-je devoir t'effacer?
samedi 12 septembre 2009
vendredi 11 septembre 2009
La mer.
Je sens déjà sur mon visage la trace des larmes qui couleront ce soir, comme je sens la cicatrices des dernières.
Mes joues finiront par se creuser, mes yeux se colleront et un matin je ne pourrai plus les ouvris comme la dernière fois..
Je vais y arriver.
Mes joues finiront par se creuser, mes yeux se colleront et un matin je ne pourrai plus les ouvris comme la dernière fois..
Je vais y arriver.
Je ne veux pas en parler.
dimanche 6 septembre 2009
samedi 5 septembre 2009
jeudi 3 septembre 2009
Jour.
J'ai eu peur. Quand je t'ai vu mon ventre s'est violemment serré et mon corps s'est mis à battre à tout rompre. J'ai vite détourné la tête. Fait comme si je ne t'avais pas vu. Je suis entrée dans la file ait parlé de choses et d'autres mais je n'arrivai pas à me calmer. Et puis il y a eu le petit bonjour et après la bise, la remarque sur tes cheveux. J'étais toute retournée, je mangeais en furetant des yeux vers ta table. Je suis partie avant toi et j'ai cherché à te revoir un peu tout en ayant peur de te rencontrer. Je suis effrayée.
dimanche 30 août 2009
samedi 29 août 2009
mercredi 26 août 2009
samedi 22 août 2009
jeudi 13 août 2009
lundi 20 juillet 2009
dimanche 19 juillet 2009
mardi 14 juillet 2009
vendredi 10 juillet 2009
Les chats aiment vivre.
Aujourd'hui il fait beau et j'ai assez d'amour en moi pour accepter de ne pas en recevoir.
Je ne fais rien, la fenêtre est ouverte, je me glisse dans ma couette, lis Le pluriel féminin et me demande si je me retrouverais comme Marianne.
Je me dis que je suis heureuse et je fais ronronner le chat dont j'admire l'égoïsme.
Les chats ne pensent qu'à leurs plaisirs et on les aimes pour ça.
Je suis contente d'être avec Loup, je ne suis pas encore partie, mon esprit est ici et je vais profiter de nous.
Je ne fais rien, la fenêtre est ouverte, je me glisse dans ma couette, lis Le pluriel féminin et me demande si je me retrouverais comme Marianne.
Je me dis que je suis heureuse et je fais ronronner le chat dont j'admire l'égoïsme.
Les chats ne pensent qu'à leurs plaisirs et on les aimes pour ça.
Je suis contente d'être avec Loup, je ne suis pas encore partie, mon esprit est ici et je vais profiter de nous.
lundi 6 juillet 2009
Vous ne rentrerez jamais en moi.
Tout ici n'est que demi-mots, allusion.
Tout ce que vous voyez est de mon cru, rien n'est laissé au hasard, c'est une tromperie, une manipulation que je veux vous faire croire.
Si je vous parle, si je me confie, je ne montre qu'une infime partie du tout.
Dans la réalité les jugements se font vite sur ma personne car je ne dis rien, de ce fait l'on croit que je suis ce qu'ils estiment que je dois être.
Ils ont déjà leur vie, bien en place, ils ne peuvent prendre le temps d'être objectif.
Je suis Le Silence, c'est pour cela que je dérange quand je m'exprime.
Ils se sentent menacés car ils ne savent pas à quoi s'attendre, ils comprennent de travers.
Et au final, quelle importance ?
Tout ici n'est que demi-mots, allusion.
Tout ce que vous voyez est de mon cru, rien n'est laissé au hasard, c'est une tromperie, une manipulation que je veux vous faire croire.
Si je vous parle, si je me confie, je ne montre qu'une infime partie du tout.
Dans la réalité les jugements se font vite sur ma personne car je ne dis rien, de ce fait l'on croit que je suis ce qu'ils estiment que je dois être.
Ils ont déjà leur vie, bien en place, ils ne peuvent prendre le temps d'être objectif.
Je suis Le Silence, c'est pour cela que je dérange quand je m'exprime.
Ils se sentent menacés car ils ne savent pas à quoi s'attendre, ils comprennent de travers.
Et au final, quelle importance ?
vendredi 3 juillet 2009
(Laurie Weeks - Fragments du journal d'une jeune fille traduit par Jef Caro)
"Comme tout ce que j'écris, ce texte était d'abord un fragment d'une page consigné pendant plusieurs années dans le tiroir de la honte et du mépris de soi. Quand je vivais à San Diego, il y a quelques années, où j'enseignais et apprenais à surfer, je l'ai ressorti et je l'ai achevé, avant de l'emmener à l'étage du dessous, chez Paula et Julie. "Est-ce que cette nouvelle vous donne envie de me tuer?", leur ai-je demandé. Cette histoire est née de mon amour pour la très mauvaise poésie et de ma propre expérience de grandir dans l'Idaho, dans une maison de type ranch, qui n'était qu'une cellule capitonnée au milieu d'autres cellules capitonnées. Adolescente, la lecture de Sylvia Plath a eu sur moi l'effet déplorable de me faire croire que la seule façon de se faire prendre au sérieux en tant qu'intellectuelle était de faire au moins une tentative de suicide par mois, ce que je n'ai pas réussi à faire, échec qui m'a mené à un manque chronique d'estime de soi et à l'impression d'être usurpatrice, effet qui persiste aujourd'hui, mais d'une façon positive.
Chère Sylvia Plath,
Bonjour, j'ai 14 ans, je sais que vous êtes morte mais il est 1h du matin et mon père gueule et se casse la figure au bord de la piscine comme une saucisse de porc complètement bourée, quel connard, il y a deux minutes j'étais dans la cuisine avec un couteau de boucher à la main avant qu'il ne nous flingue tous, mais je me suis dégonflée. Je sais que votre père était aussi un problème; même si je haïssais la poésie jusqu'à maintenant, je comprends totalement vos poèmes qui parlent de lui comme d'un nazi qui vous à gardé sous sa botte, j'écris cette fausse lettre parce que MAINTENANT IL SORT DE LA PISCINE COMME UN MONSTRE ET IL DIT PUTAIN, mon Dieu, Sylvia, si vous l'entendiez, c'est comme s'il n'était pas humain. Il vient de tomber de tout son poids dans la piscine, achtung, connard de nazi, noie-toi, qu'on en finisse et que je puisse me DETENDRE. Sérieusement, Sylvia, ça me scie que vous ayez pu mettre votre tête dans ce four, espèce de tarée! Je suis complètement terrifée à l'idée de mourir, même si je suis très déprimée. On a tellement peu de temps dans la vie pour faire ce qu'on veut, j'y reviendrai.
J'ai dû regarder par la fenêtre parce que le calme était revenu, mais il est simplement affalé dans l'herbe, comme un singe. c'est triste, mais je l'emmerde. Enfin, Sylvia, ça fait des années que je suis obsédée par la mort, depuis que la lecture des Quatre filles du docteur March m'a fait comprendre que nous sommes tous maudits et a ruiné ma vie. Mais un jour j'ai ouvert votre livre, LA CLOCHE DE DETRESSE, et c'était un choc, ça m'a tuée, littéralement. Pour la première fois, je voyais quelqu'un décrire dans un livre des émotions que je partageais parfaitement, et je ne savais même pas qu'on pouvait écrire dessus! J'aurais jamais trouvé ça toute seule. C'est comme quand vous parlez des tulipes qui respirent, je me suis rendue compte que moi aussi je els voyais respirer mais que je refusais de l'admettre. Oh, je DETESTE m'inquiéter mais je ne peux pas supporter de le voir comme ça, tout seul dans l'herbe, il a l'air si honteux et perdu, comme s'il ne savait pas ce qui se passe et que personne ne pouvait l'aider. Je ne veux pas vraiment qu'il glisse et qu'il se tue, juste qu'il s'assomme un moment pour que j epuisse dormir. Mais même si c'est le cas, je rêverais qu'il nous pourchasse avec son flingue, mais tant pis. J'ai toujours envie de lui dire:
"Ne t'inquiète pas, c'est pas ta faute, tout le monde t'aime, on va trouver un moyen d'arrêter ça." "
"Comme tout ce que j'écris, ce texte était d'abord un fragment d'une page consigné pendant plusieurs années dans le tiroir de la honte et du mépris de soi. Quand je vivais à San Diego, il y a quelques années, où j'enseignais et apprenais à surfer, je l'ai ressorti et je l'ai achevé, avant de l'emmener à l'étage du dessous, chez Paula et Julie. "Est-ce que cette nouvelle vous donne envie de me tuer?", leur ai-je demandé. Cette histoire est née de mon amour pour la très mauvaise poésie et de ma propre expérience de grandir dans l'Idaho, dans une maison de type ranch, qui n'était qu'une cellule capitonnée au milieu d'autres cellules capitonnées. Adolescente, la lecture de Sylvia Plath a eu sur moi l'effet déplorable de me faire croire que la seule façon de se faire prendre au sérieux en tant qu'intellectuelle était de faire au moins une tentative de suicide par mois, ce que je n'ai pas réussi à faire, échec qui m'a mené à un manque chronique d'estime de soi et à l'impression d'être usurpatrice, effet qui persiste aujourd'hui, mais d'une façon positive.
Chère Sylvia Plath,
Bonjour, j'ai 14 ans, je sais que vous êtes morte mais il est 1h du matin et mon père gueule et se casse la figure au bord de la piscine comme une saucisse de porc complètement bourée, quel connard, il y a deux minutes j'étais dans la cuisine avec un couteau de boucher à la main avant qu'il ne nous flingue tous, mais je me suis dégonflée. Je sais que votre père était aussi un problème; même si je haïssais la poésie jusqu'à maintenant, je comprends totalement vos poèmes qui parlent de lui comme d'un nazi qui vous à gardé sous sa botte, j'écris cette fausse lettre parce que MAINTENANT IL SORT DE LA PISCINE COMME UN MONSTRE ET IL DIT PUTAIN, mon Dieu, Sylvia, si vous l'entendiez, c'est comme s'il n'était pas humain. Il vient de tomber de tout son poids dans la piscine, achtung, connard de nazi, noie-toi, qu'on en finisse et que je puisse me DETENDRE. Sérieusement, Sylvia, ça me scie que vous ayez pu mettre votre tête dans ce four, espèce de tarée! Je suis complètement terrifée à l'idée de mourir, même si je suis très déprimée. On a tellement peu de temps dans la vie pour faire ce qu'on veut, j'y reviendrai.
J'ai dû regarder par la fenêtre parce que le calme était revenu, mais il est simplement affalé dans l'herbe, comme un singe. c'est triste, mais je l'emmerde. Enfin, Sylvia, ça fait des années que je suis obsédée par la mort, depuis que la lecture des Quatre filles du docteur March m'a fait comprendre que nous sommes tous maudits et a ruiné ma vie. Mais un jour j'ai ouvert votre livre, LA CLOCHE DE DETRESSE, et c'était un choc, ça m'a tuée, littéralement. Pour la première fois, je voyais quelqu'un décrire dans un livre des émotions que je partageais parfaitement, et je ne savais même pas qu'on pouvait écrire dessus! J'aurais jamais trouvé ça toute seule. C'est comme quand vous parlez des tulipes qui respirent, je me suis rendue compte que moi aussi je els voyais respirer mais que je refusais de l'admettre. Oh, je DETESTE m'inquiéter mais je ne peux pas supporter de le voir comme ça, tout seul dans l'herbe, il a l'air si honteux et perdu, comme s'il ne savait pas ce qui se passe et que personne ne pouvait l'aider. Je ne veux pas vraiment qu'il glisse et qu'il se tue, juste qu'il s'assomme un moment pour que j epuisse dormir. Mais même si c'est le cas, je rêverais qu'il nous pourchasse avec son flingue, mais tant pis. J'ai toujours envie de lui dire:
"Ne t'inquiète pas, c'est pas ta faute, tout le monde t'aime, on va trouver un moyen d'arrêter ça." "
mercredi 17 juin 2009
jeudi 28 mai 2009
dimanche 19 avril 2009
jeudi 16 avril 2009
Smith
Patti Smith, née Patricia Lee Smith le 30 décembre 1946 à Chicago, dans Illinois, aux États-Unis, est une musicienne et chanteuse de rock, poète, peintre et photographe américaine. Mariant la poésie Beat avec le garage rock des années 1960 et 1970, elle a été considérée comme la « marraine » du mouvement punk de la fin des années 1970.
mercredi 15 avril 2009
Quatre mains.
Picoté par les blés.
Quand deviens-t-on une femme? Quand aurais-je dû franchir le cap? Quand cesserais-je d'attendre? J'ai les yeux brûlant des vieilles larmes. Je regarde quelque part dans l'espace limité de ma chambre et je suis loin, bien loin. Je voudrais bien rajouter "comme avec une femme" mais ce n'est pas vrai. Non, je pense à un jour sans nom, proche, je me demande ce que je vais faire et comment. Ce que je vais dire, le personnage que je vais choisir. Je voudrais bien rentrer dans ta tête pour comprendre. Que t'imagines-tu? A quoi penses-tu? Pour qui me prends-tu?
J'ai tes mots en couteau dans le ventre.
Sensation
Arthur RIMBAUD
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai à rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, - heureux comme avec une femme.
J'ai tes mots en couteau dans le ventre.
Sensation
Arthur RIMBAUD
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai à rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, - heureux comme avec une femme.
lundi 13 avril 2009
mardi 7 avril 2009
Le chêne et le roseau - Anouilh
Le chêne un jour dit au roseau :
« N'êtes-vous pas lassé d'écouter cette fable ?
La morale en est détestable ;
Les hommes bien légers de l'apprendre aux marmots.
Plier, plier toujours, n'est-ce pas déjà trop,
Le pli de l'humaine nature ? »
« Voire, dit le roseau, il ne fait pas trop beau ;
Le vent qui secoue vos ramures
(Si je puis en juger à niveau de roseau)
Pourrait vous prouver, d'aventure,
Que nous autres, petites gens,
Si faibles, si chétifs, si humbles, si prudents,
Dont la petite vie est le souci constant,
Résistons pourtant mieux aux tempêtes du monde
Que certains orgueilleux qui s'imaginent grands. »
Le vent se lève sur ses mots, l'orage gronde.
Et le souffle profond qui dévaste les bois,
Tout comme la première fois,
Jette le chêne fier qui le narguait par terre.
« Hé bien, dit le roseau, le cyclone passé -
Il se tenait courbé par un reste de vent -
Qu'en dites-vous donc mon compère ?
(Il ne se fût jamais permis ce mot avant)
Ce que j'avais prédit n'est-il pas arrivé ? »
On sentait dans sa voix sa haine
Satisfaite. Son morne regard allumé.
Le géant, qui souffrait, blessé,
De mille morts, de mille peines,
Eut un sourire triste et beau ;
Et, avant de mourir, regardant le roseau,
Lui dit : « Je suis encore un chêne. »
Jean Anouilh
© Les Editions de la Table Ronde, 1962.
« N'êtes-vous pas lassé d'écouter cette fable ?
La morale en est détestable ;
Les hommes bien légers de l'apprendre aux marmots.
Plier, plier toujours, n'est-ce pas déjà trop,
Le pli de l'humaine nature ? »
« Voire, dit le roseau, il ne fait pas trop beau ;
Le vent qui secoue vos ramures
(Si je puis en juger à niveau de roseau)
Pourrait vous prouver, d'aventure,
Que nous autres, petites gens,
Si faibles, si chétifs, si humbles, si prudents,
Dont la petite vie est le souci constant,
Résistons pourtant mieux aux tempêtes du monde
Que certains orgueilleux qui s'imaginent grands. »
Le vent se lève sur ses mots, l'orage gronde.
Et le souffle profond qui dévaste les bois,
Tout comme la première fois,
Jette le chêne fier qui le narguait par terre.
« Hé bien, dit le roseau, le cyclone passé -
Il se tenait courbé par un reste de vent -
Qu'en dites-vous donc mon compère ?
(Il ne se fût jamais permis ce mot avant)
Ce que j'avais prédit n'est-il pas arrivé ? »
On sentait dans sa voix sa haine
Satisfaite. Son morne regard allumé.
Le géant, qui souffrait, blessé,
De mille morts, de mille peines,
Eut un sourire triste et beau ;
Et, avant de mourir, regardant le roseau,
Lui dit : « Je suis encore un chêne. »
Jean Anouilh
© Les Editions de la Table Ronde, 1962.
mercredi 25 mars 2009
Sarah Moon.
"Depuis 20 ans, écrit-elle, je fais presque toujours la même photo. Une photo de mode. Une robe, une femme, ou plutôt une femme, une robe. Dedans - dehors - debout - assise - plus près - plus loin - à l'ombre ou au soleil l'été - l'hiver - peu importe. Je photographie le privilège - l'évanescence - l'improbable ou la beauté - j'y cherche l'émotion et la quête en est d'autant plus désespérante. Souvent j'envie ceux qui savent photographier la vie. Moi je la fuis - je pars de rien - je ne témoigne de rien - j'invente une histoire que je ne raconte pas, j'imagine une situation qui n'existe pas - je crée un lieu ou j'en efface un autre, je déplace la lumière - je déréalise et puis j'essaie... Je guette ce que je n'ai pas prévu, j'attends de reconnaître ce que j'ai oublié - je défais ce que je construis - j'espère le hasard et je souhaite plus que tout être touchée en même temps que je vise..."
mardi 17 mars 2009
Prendre son mal en patience.
Le salaud m'a laissé un poison trop puissant. Je pensais être immunisé et je me rends compte que je suis complètement malade.
J'essaie de prendre mon mal en patience de ne pas trop le laisser sortir de mon corps.
Je me dis qu'en le mâchant bien je finirais par l'avaler.
Pourquoi ais-je pris quelques un de ses défauts?
Se taire pour ne pas faire souffrir.
Ne pas re-transposé, ne pas imiter ce qu'on a détesté, résister, enfermer, mâcher, mâcher, mâcher. Se demander comment en finir plus vite, sentir le sang couler et se dire que c'est la dernière fois que l'on est aussi pathétique, que c'était une façon de clore l'histoire.
Manger pour combler.
Vouloir toujours plus, égoïste.
J'aurais du demander à la jolie fille du bus une adresse pour pouvoir la prendre en photo un autre jour.
J'ai envie de prendre en photo la poitrine de L. car elle m'impressionne.
J'ai envie de prendre Amaya en photo, sa beauté froide et sa classe me captive parfois pendant les cours.
Je veux que les cheveux de M. repousse pour lui demander si je peux la prendre en photo.
Je veux pleurer l'amour.
J'essaie de prendre mon mal en patience de ne pas trop le laisser sortir de mon corps.
Je me dis qu'en le mâchant bien je finirais par l'avaler.
Pourquoi ais-je pris quelques un de ses défauts?
Se taire pour ne pas faire souffrir.
Ne pas re-transposé, ne pas imiter ce qu'on a détesté, résister, enfermer, mâcher, mâcher, mâcher. Se demander comment en finir plus vite, sentir le sang couler et se dire que c'est la dernière fois que l'on est aussi pathétique, que c'était une façon de clore l'histoire.
Manger pour combler.
Vouloir toujours plus, égoïste.
J'aurais du demander à la jolie fille du bus une adresse pour pouvoir la prendre en photo un autre jour.
J'ai envie de prendre en photo la poitrine de L. car elle m'impressionne.
J'ai envie de prendre Amaya en photo, sa beauté froide et sa classe me captive parfois pendant les cours.
Je veux que les cheveux de M. repousse pour lui demander si je peux la prendre en photo.
Je veux pleurer l'amour.
mardi 17 février 2009
Le silence du bonheur.
Je suis heureuse.
"Ah belle amoureuse.
Je vais bien oui et je n'écris plus.
Tu peux tout me demander, je ne peux qu'avec plaisir te faire partager mes joies.
J. est sortit de ma vie et N. le meilleur ami à pris toute la place que J. avait laissé.
Il n'y a plus de larmes, plus de frustration, plus d'efforts, il y a juste N. et moi, notre franchise, nos confidences, notre réalisme envers le futur, nos silences agréable, nos rires,...
Quand J. est partit, est venu avec lui l'encre noire de la tristesse.
Pour tout te dire jolie A., me voilà dotée d'une bien belle personne."
"Ah belle amoureuse.
Je vais bien oui et je n'écris plus.
Tu peux tout me demander, je ne peux qu'avec plaisir te faire partager mes joies.
J. est sortit de ma vie et N. le meilleur ami à pris toute la place que J. avait laissé.
Il n'y a plus de larmes, plus de frustration, plus d'efforts, il y a juste N. et moi, notre franchise, nos confidences, notre réalisme envers le futur, nos silences agréable, nos rires,...
Quand J. est partit, est venu avec lui l'encre noire de la tristesse.
Pour tout te dire jolie A., me voilà dotée d'une bien belle personne."
vendredi 13 février 2009
lundi 2 février 2009
silence.
Je n'ai pas honte, je ne ressens aucune culpabilité.
Je suis entrain de me défaire de J. doucement mais sûrement.
Je suis entrain de me défaire de J. doucement mais sûrement.
lundi 26 janvier 2009
dimanche 25 janvier 2009
mardi 13 janvier 2009
Inscription à :
Articles (Atom)