Feels.
dimanche 4 décembre 2016
jeudi 24 novembre 2016
dimanche 13 novembre 2016
jeudi 10 novembre 2016
samedi 5 novembre 2016
Mais ton étreinte était si chaude
Je me sens triste
J'ai envie de pleurer
Un peu
C'est comme si subitement la vacuité m'avait prise à la gorge
j'ai envie de m'enfouir sous les couvertures et d'y disparaître
- de ne plus être lié au temps
- je ne trouve pas que ça me soulage
- c'est comme si j'avais besoin de marquer
d'encrer
je me sens un peu inexistante en ce moment
c'est très bizarre
ça n'a rien de rationnelil y a un côté morbide gratuitje me suis toujours dit que je devais avoir besoin d'une raison pour le faireje me sens un peu inexistante en ce moment
c'est très bizarre
et comme d'habitude j'ai l'impression qu'aucune de mes raisons n'est bonne
- j'ai l'impression d'être illégitime
de faire des caprices
ahah
ahah
- j'ai l'impression d'over réagir à tout aussi
- Je me sens comme le sanglier qui devient un démon dans Princesse Mononoke, je me sens rongée de l'intérieur à en devenir un monstre fou
Et j'ai pleuré au coin de la rue, à gauche, incapable de faire du vélo.
Et j'ai pleuré à vélo, incapable de rouler droit.
Et j'ai balancé ma tête à toute vitesse. - I hate myself. I'm a monster. I burn inside.
- fuck fuck fuck
dimanche 30 octobre 2016
vendredi 21 octobre 2016
Quand je me sens en vie j'ai l'impression de voir les patterns. J'ai l'impression d'être imprimée dans le réel, participant au ballet. Je croit voir les gens coincé dans leurs têtes comme je dois y être moi-même.
Nous sommes tous pareils.
Et puis la mort me prends encore à la gorge. La pluie ne me sauvera pas. La nuit ne me sauvera pas.
Je suis seule. Juste seule.
Quelle déception. Nous aurions pu être. Mais vous avez laissé passer notre chance.
Quelle déception. Je reste dans la solitude. Quelle déception.
Quelle déception de se retrouve ici à écrire n'importe quoi. Juste parce que je n'ai de réalité qu'ici.
Je n'existe pas. Je suis un fantôme d'enveloppe humaine.
Et je sais que tu t'en fou.
Je sais que je suis fou.
mais ça n'a pas d'importance.
I need to feel that I exist.
lundi 17 octobre 2016
dimanche 16 octobre 2016
mardi 11 octobre 2016
lundi 10 octobre 2016
Take the time
Prends le temps.
Tu ne connais pas la moitié des abus car moi-même j'ai oublié. Il y a des choses insignifiantes plus importantes. Prends le temps de comprendre. Souviens-toi quand j'oublie.
Reste-là et écoute. Ou fuis loin de cette réalité. Hé, prends-le temps. Pourquoi tu ne le prends pas ?
Je ne peux pas t'attendre. Prends le temps prends le temps.
Don't be the next.
Don't be the previous.
Just be the etheral present.
Tu ne connais pas la moitié des abus car moi-même j'ai oublié. Il y a des choses insignifiantes plus importantes. Prends le temps de comprendre. Souviens-toi quand j'oublie.
Reste-là et écoute. Ou fuis loin de cette réalité. Hé, prends-le temps. Pourquoi tu ne le prends pas ?
Je ne peux pas t'attendre. Prends le temps prends le temps.
Don't be the next.
Don't be the previous.
Just be the etheral present.
dimanche 9 octobre 2016
A ( ) :
Tu ne sais plus quoi faire pour remplir le vide de ton coeur.
C'est toujours la fuite et l'abandon et tu te demandes pourquoi ce vide est plus grand que toi.
De quoi as-tu peur ?
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Et je nous vois dans l'immensité du blanc. Je nous regarde, je nous embrasse, je nous chéris. Dans l'écrin blanc, enfermé dans le coquillage noir, toi, moi, heureux.
Protégé dans l'espace-temps invisible du non-lieu. Le coeur chante, les lèvres dansent, et nous rions.
Nous rions dans ce moment infini.
Cette perle de souvenir du futur, je la mets à mon cou, je la plonge dans mon coeur.
Je lui donne la forme du possible.
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Et à toi ( ) je dédie le vide, je te donne mon vide. Je le déverse sur ton souvenir comme une vague espérant qu'il touche l'existant. Je te le rends ce vide. Tu ne l'a pas créé mais tu l'as cultivé; reprends ton oeuvre. Reprend mes regrets, ma haine de moi, reprends tout ça, je n'en veux pas.
Tient, voici mon cadeau.
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Et le rouge était là encore une fois, paire d'aile perlée.
La poésie de la mort m'étraignait et pourtant je ne sentais rien.
lundi 3 octobre 2016
dimanche 2 octobre 2016
Et d'uncoup c'est la solitude qui m'étouffe à nouveau.
J'essaye de m'enfuir dans le sommeil mais je ne peux pas fermer les yeux.
Je voudrais oublier cette boule de douleur qui tappe contre mes cotes.
Je voudrais que le jour obscurcisse la nuit quelque part là où je ne peux pas la trouver.
J'ai des pensées stupides. Des pensées de sang.
Nerveuse, anxieuse, j'aimerai juste que tu sois là pour me calmer.
Au lieu de ça je suis accrochée à mon téléphone comme une bouée : "Sors-moi de la solitude".
Mais ce n'est pas suffisant.
Pas d'amis, pas d'amour, vite dormir, vite que le temps passe. Vite l'oublis.
Ne pas manger, exprès, pour maigrir, disparaître.
J'ai besoin de chaleur, de douceur, de tendresse.
J'ai besoin de me sentir aimée, appréciée, désirée.
- Je veux disparaître. Je veux disparaître. Je veux disparaître.-
Et malgré tout ça j'attends encore.
Quelle fille pathétique je suis.
J'essaye de m'enfuir dans le sommeil mais je ne peux pas fermer les yeux.
Je voudrais oublier cette boule de douleur qui tappe contre mes cotes.
Je voudrais que le jour obscurcisse la nuit quelque part là où je ne peux pas la trouver.
J'ai des pensées stupides. Des pensées de sang.
Nerveuse, anxieuse, j'aimerai juste que tu sois là pour me calmer.
Au lieu de ça je suis accrochée à mon téléphone comme une bouée : "Sors-moi de la solitude".
Mais ce n'est pas suffisant.
Pas d'amis, pas d'amour, vite dormir, vite que le temps passe. Vite l'oublis.
Ne pas manger, exprès, pour maigrir, disparaître.
J'ai besoin de chaleur, de douceur, de tendresse.
J'ai besoin de me sentir aimée, appréciée, désirée.
- Je veux disparaître. Je veux disparaître. Je veux disparaître.-
Et malgré tout ça j'attends encore.
Quelle fille pathétique je suis.
lundi 26 septembre 2016
Je me sens mieux. C'est comme si avoir prit conscience de ce qui me stressait avait désamorcé le stress.
Etrange. Etrange comme après plusieurs jours de mal-êtres, 10min ont suffit à me calmer.
Désolée pour mon comportement étrange et agaçant de ces derniers jours.
////////////////////////////
Ma petite soeur me manque <3
Etrange. Etrange comme après plusieurs jours de mal-êtres, 10min ont suffit à me calmer.
Désolée pour mon comportement étrange et agaçant de ces derniers jours.
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Ma petite soeur me manque <3
samedi 24 septembre 2016
Feeling like shit theses days.
Je me sens comme un condensé d'erreurs. Un condensé encombrant d'histoires sales qui n'a rien d'autre que ça.
J'essaye de prendre sur moi, de ne pas trop laisser transparaître ça.
Mais j'ai juste envie de pleurer jusqu'à ce que mon corps se dissoue dans les larmes.
Je me sens comme un condensé d'erreurs. Un condensé encombrant d'histoires sales qui n'a rien d'autre que ça.
J'essaye de prendre sur moi, de ne pas trop laisser transparaître ça.
Mais j'ai juste envie de pleurer jusqu'à ce que mon corps se dissoue dans les larmes.
mardi 20 septembre 2016
Quand A. est mort je n'ai pas écrit.
Quand G est morte je n'ai pas écrit.
Pourtant A m'a beaucoup obsédé, 1 an après sa mort je rêvais encore de lui. Je rêvais d'un tour de théâtre, non en fait il n'était pas mort, on m'avait menti.
J'ai le deuil lent.
///////////////////////////////////////////////
Depuis que je suis ici je vais mieux, je n'ai pleuré que 5 fois.
J'ai songé à marquer ma peau qu'une fois très sérieusement et pleins d'autres fois légèrement. Mais je n'ai pas bougé. J'ai résisté. Ce n'est pas la saison.
Mais quand je suis allée dans tes bras, j'ai senti une partie de moi se fissurer.
Subitement la solitude était là.
Quand G est morte je n'ai pas écrit.
Pourtant A m'a beaucoup obsédé, 1 an après sa mort je rêvais encore de lui. Je rêvais d'un tour de théâtre, non en fait il n'était pas mort, on m'avait menti.
J'ai le deuil lent.
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Depuis que je suis ici je vais mieux, je n'ai pleuré que 5 fois.
J'ai songé à marquer ma peau qu'une fois très sérieusement et pleins d'autres fois légèrement. Mais je n'ai pas bougé. J'ai résisté. Ce n'est pas la saison.
Mais quand je suis allée dans tes bras, j'ai senti une partie de moi se fissurer.
Subitement la solitude était là.
jeudi 11 août 2016
mardi 29 mars 2016
Image
“I still struggle to learn that there are better ways to get attention than with my body, that my sexuality isn’t the only thing that makes me worthy of love and attention. "
jeudi 11 février 2016
Il y a ce poids qui m'étouffe, j'ai l'impression qu'au milieu de ma cage thoraxique se trouve un abîme sous les flots. J'ai senti la vague des larmes se fracasser contre mes yeux et aussitôt j'ai ouvert le bouchon pour aspirer tout le flux comme un siphon de baignoire.
Mais la marée est intense et j'ai du mal à gérer, et je n'ai aucune idée de comment faire.
J'ai mal entre mes seins, physiquement.
Je ne sais plus quand j'ai appris à pleurer en silence, je crois que c'est venu vite, surtout que personne ne sache, et j'ai perfectionné cette technique avec J.
Il y a tant de drames derrières une porte close, ça me fait peur.
J'ai essayé d'aller pleurer dans le salon mais je ne pleure plus. Je n'y arrive plus. J'ai pensé à me mutiler, mais, ne vais-je pas repartir dans une spirale de sang ? J'ai essayé de regarder des choses, photos, vidéos, mais mon cerveau me ramène toujours à la tristesse.
Je ne sais pas quoi faire, j'ai l'impression que tout est ridicule.
Que rien de ce que je ressens/ait envie de faire soit légitime et pas le caprice d'une gamine.
Même en écrivant ces mots j'ai l'impression de me complaire. Je n'arrive jamais à trouver le repos.
Quoique je fasse mon cerveau me dit toujours dans un coin : "tu as tort", "drama queen", "illégitime", "fake".
Fiche-moi la paix. Je suis ma propre prison.
Si je n'aimais pas si peu l'alcool je boirais mais même là je n'en suis pas capable.
J'aimerai dormir plusieurs jours d'affilés.
J'aimerai que le temps s'arrête.
J'aimerai pleurer jusqu'à enfin ressentir du soulagement.
J'ai peur de mourir étouffée par moi-même.
Peut-être que je souffre toujours de dépersonnalisation ? Juste autrement qu'avant.
Car cette voix, ma voix, narre sans cesse tout. Je n'en peux plus de m'entendre.
Mais la marée est intense et j'ai du mal à gérer, et je n'ai aucune idée de comment faire.
J'ai mal entre mes seins, physiquement.
Je ne sais plus quand j'ai appris à pleurer en silence, je crois que c'est venu vite, surtout que personne ne sache, et j'ai perfectionné cette technique avec J.
Il y a tant de drames derrières une porte close, ça me fait peur.
J'ai essayé d'aller pleurer dans le salon mais je ne pleure plus. Je n'y arrive plus. J'ai pensé à me mutiler, mais, ne vais-je pas repartir dans une spirale de sang ? J'ai essayé de regarder des choses, photos, vidéos, mais mon cerveau me ramène toujours à la tristesse.
Je ne sais pas quoi faire, j'ai l'impression que tout est ridicule.
Que rien de ce que je ressens/ait envie de faire soit légitime et pas le caprice d'une gamine.
Même en écrivant ces mots j'ai l'impression de me complaire. Je n'arrive jamais à trouver le repos.
Quoique je fasse mon cerveau me dit toujours dans un coin : "tu as tort", "drama queen", "illégitime", "fake".
Fiche-moi la paix. Je suis ma propre prison.
Si je n'aimais pas si peu l'alcool je boirais mais même là je n'en suis pas capable.
J'aimerai dormir plusieurs jours d'affilés.
J'aimerai que le temps s'arrête.
J'aimerai pleurer jusqu'à enfin ressentir du soulagement.
J'ai peur de mourir étouffée par moi-même.
Peut-être que je souffre toujours de dépersonnalisation ? Juste autrement qu'avant.
Car cette voix, ma voix, narre sans cesse tout. Je n'en peux plus de m'entendre.
jeudi 7 janvier 2016
Terre
J'ai l'impression d'avoir passé mon temps à m'enterrer sous terre, me déterrer, me ré-enterrer.
Comme si au lieu d'avancer je ne faisais que répéter le même mouvement de vie et de mort.
Pourtant je sens des choses en moi renaître : l'angoisse, l'hypersensibilité.
Je redécouvre à quelle point ces émotions font parties de moi, je les avais oubliées dans la terre.
Là où l'on m'a dit que j'étais l o n e l y. J'y suis encore.
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