mercredi 30 juin 2010

Chapitre 2

J'avais du laisser ma Sylvia à la maison pour aller me fatiguer au parc, ça m'avait peiné de la laisser, seule. Là-bas j'ai fais l'oiseau, je devais être aussi gracieuse qu'un poulpe comme aurait dit N. mais je me sentais bien, je voletais dans mon esprit, je souriais aussi, j'ai vu un écureuil, et puis je pensais beaucoup à lui et à son sang, au couteau qui le massacrera. Et je suis rentrée, pied-nus, sentant le sol m'arracher progressivement la peau, je n'ai rien dis. J'ai du frotter très fort mes pieds pour qu'ils reprennent leur couleur et j'ai repris Sylvia dans mes mains, dans mon corps. Je suis contente de pouvoir encore lui faire l'amour.

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