vendredi 26 décembre 2008

P:

Découvrez Dolly!


Ma petite Flamme, tu es ce courant d’air froid l’été qui glisse entre mes seins et se mêle à mes cheveux, ou ce courant d’air chaud l’hiver qui glisse le long de ma féminité.
Ma Discrète, celle qui se veut sans importance et qui pourtant ravage mes sens et ma raison.
L’orage qui résonne dans mon être et qui brûle mes reins.
J’ai décidé de tout quitter et sur mon nouveau chemin il y a tes cheveux rouges au loin et tes sourires que je ne connais pas encore.
Ma douce amie, je voudrais tant te retrouver.

vendredi 19 décembre 2008

Il y a du sang dans mon lit.
J'ai ouverts la porte des souvenirs et j'ai pleuré, alors je l'ai vite refermée.
Pardon d'être aussi laide à l'extérieur et à l'intérieur de mon corps.

jeudi 11 décembre 2008

3

Je me sens ignorée. (et j'étouffe, je pleure presque tous les jours maintenant)



Madame, je me sens triste. Il n’y a que ma petite Flamme pour me faire plaisir. Je m’ennuie, je pense à Julien. « Je te fuis car tu es loin » me disait-il. La raison (ou ma Flamme) me dit : « quitte-le ». Ma folie, ma soumission me cris : « reste! ». Et je ne sais pas qui écouter. J’ai mal vous savez, j’ai mal quand je ne sais pas quoi faire. Je suis heureuse mais malheureuse. Je suis une putain de contradiction. Rien en moi est en accord, tout se déchire, tout s’oppose, j’ai mal, je souris, je pleure, je ris, je me tais, je me tais. Je me demande s’il m’aime, plus souvent que je ne veux me l’avouer. Je vais venir vous voir madame. Je vais vous trouver, quelque part perdue entre toutes ces blouses. Votre corps nu ou non dans mon esprit. Je pleurerais beaucoup.

dimanche 7 décembre 2008

-






Mon Enfance est morte à tout juste 9 ans.
J'aimerais retourner à Montréal.


Le 19 octobre 2007 j'écrivais:
"Je ne pense pas qu'il ait l'audace de venir me "faire l'amour" jusqu'à chez moi."

mardi 2 décembre 2008

Nymphette.

Ah mais quelles sont belles ces filles des champs, filles du printemps.
Je les ais découverte en ce glacial décembre qui sentait si peu l'hiver.
Et ma tête qui tournait, et mon ventre qui implorait et mes yeux qui ne pouvaient plus voir.
Ah les filles de mai, filles de joie, petites Narcisse aux doux pétales, petites nymphette.
Qu'il était bon de vous dévorez.

lundi 1 décembre 2008