mardi 14 décembre 2010

"Il t'as fait beaucoup de peine, tu l'aimais très fort"

Oui, c'est vrai.

Je ne sais pas où il en est de cet "aime", je ne sais trop quoi répondre, je ne veux pas non plus réellement me poser la question car s'il est encore présent je préfère ne pas le savoir, ce serait trop douloureux.

Mais tu me fais encore pleurer, un peu, quand je me laisse être faible quelques instants.

lundi 6 décembre 2010

au passage

Le plus drôle dans cette histoire est que c'est moi le seul être pervertit.. alors que pour faire ce genre de chose il faut être deux.
Je ne nie absolument pas ma part de responsabilité bien sûr.

jeudi 2 décembre 2010

mercredi 1 décembre 2010

J'ai rêvé de toi d'une façon si réaliste que lorsque mon réveil a sonné j'en ai été surprise.
Je suis sortie des griffes du rêve.
C'était trop réaliste, cette distance, froide, glaciale, le sentiment d'abandon d'être ignorée, d'être délaissée pour d'autres censé être moins importants ou tout du moins méprisé,...
Non décidément je ne peux pas vraiment avoir une vraie relation avec toi en ce moment, je souffre trop de me souvenir de ton comportement envers moi dans notre ex-relation.

Ca me donne envie de pleurer, se lever ainsi, la mort dans l'âme.
Je me sens terriblement écrasée par toi.

mercredi 17 novembre 2010

C'est maintenant que je pleure, ce ne sera pas demain, ni après-demain, c'est maintenant.

lundi 15 novembre 2010

Ne me laissez pas seule

Mon corps est un mur. Ce mur craque, ses cicatrices me brûlent et mes larmes se brisent contre lui.
Je ne sais plus m'arrêter depuis cette nuit, la musique, le coussin, mon rhume, tout me sert de prétexte à ce que l'on ne comprenne pas que je ne cesse de pleurer.
Ce matin je suffoquais, ce soir ça recommence.
J'avais pourtant réussi à te mettre quelque part loin de mon coeur.
Ce soir tout m'échappe, il faut pourtant que je recolle les morceaux, je dois me protéger de toi, de mes sentiments. Je ne peux pas tomber, entrer dans la déprime, je dois être forte sinon tu ne me "passeras" jamais.
Ce n'est pas que je veuille t'oublier, c'est juste que je ne peux pas t'oublier.


"Surtout dehors les sentiments, évitons tout problèmes"
Ce matin en me levant j'ai pleuré, d'avoir ainsi passé ma nuit à me disputer avec toi. Pourtant je m'étais réveillé à plusieurs reprises mais à chaque fois que je me rendormais tout reprenait, les cris, les larmes, la rage au coeur et surtout la franchise. J'osais enfin te blesser pour te vrai, te sortir de ton personnage.

vendredi 12 novembre 2010

Une vie de chat

Je me suis mise à pleurer à chaude larmes lorsque le héros à dit "Je m'appelle Nico".

Sarlat, de retour.

mercredi 3 novembre 2010

lundi 1 novembre 2010

"Ce garçon ne t'aime pas"

Si je me mens c'est pour que tu puisses te moquer de moi.
Je ne sais plus quel masochisme intellectuel j'entretenais ainsi mais c'est finis.
Cette fois je me porte hors d'atteinte.

samedi 23 octobre 2010

Hurt

Et chaque mot était comme un coup de poignard et nous jouions à celui qui allait le plus griffer l'autre et à celui qui avait le plus souffert de son amour pour l'autre.
Finalement nous étions deux corps qui voulaient exactement la même chose, de l'amour.

mercredi 20 octobre 2010

Sin City

Voila je faibli, c'est drôle que ce soit un film aussi violent qui fasse ressortir autant mes sentiments. J'essayais pourtant de les écraser quelque part, là où même en continuant à penser à toi sans cesse, aucune trop vive douleur n'arriverait à atteindre mon coeur.
Je me retiens encore mais c'est dur.
Je me fiche de tous les corps de la terre si c'est pour retrouver ensuite le tient.
Je n'ai que faire de la frustration quand je sais qu'elle serait récompensée par tout ton amour.
Je préfère souffrir ton absence pour te retrouver plutôt que de me jeter dans les bras du monde.
Mais pas toi.
J'ai mal.

dimanche 17 octobre 2010

Deuil

17 octobre 2010 : 1 an, 7 mois et 4 jours
Notre histoire s'est arrêté.
Le silence parle pour moi.

jeudi 14 octobre 2010

Sadness

Ce soir je me sens triste de parler tout le temps du déclin.
Triste de te

mardi 12 octobre 2010

tout passe, surtout maintenant.


Ich werde es zerreissen.
Doch, Ich werde es tun.
 

dimanche 10 octobre 2010

.

Notre amour était intense, c'était des vagues inconnue de sensations.
 Mais il y avait aussi l'immense tristesse qui m'envahissait sans que je puisse me défendre.

jeudi 30 septembre 2010

mascarade

Quelque chose me prends et m'étrangle, m'écrase, me broie, quelque chose que je ne vois pas. Mon parasite m'assassine, l'anxiété me rends folle. Une folie sourde, qui m'envahit sans un mot, je suis la proie de mon esprit. Sans cesse je m'agite. J'ai besoin de respirer. Faire sortir ces sentiments poisons de moi. Mais je n'y arrive pas. Les nuits sont courtes.

"J'veux pas t'abandonner, mon bébé  
J'veux pas nous achever, tu sais"

samedi 25 septembre 2010

She's lost control

Pluie

La pluie glissait sur les vitres et la lumière jaune imprimait ses motifs sur ta peau, la pluie coulait sur nous, chantais pour nous. Et les gouttes filaient sur ta peau. Tout comme mes gestes.

mardi 21 septembre 2010

Je n'essaie pas de philosopher sur tes sentiments
J’essaie de me mettre à sa place et de te déculpabiliser car tu te reproche encore de ne rien avoir pu faire mais de toute façon tu ne pouvais rien faire.
Mais imagine seulement, si tu me disais "dignement au revoir" je n'aurais plus qu'à me laisser mourir au lieu d'essayer de vivre plus
C’est la chose dont j'aurais le plus peur, que l'on me dise au revoir
Je préfèrerais que l'on me dise "à demain"
Et vois-tu, tu ne lui as justement pas dit au revoir et ça c'est bien car  tu ne l'as pas condamnée alors que la science elle le faisait. Tu as été à ses côtés comme tu as pu
Je ne doute pas une seule seconde que tu ais pu mal agir envers elle.
Et si elle est venue te chercher ce n'est pas pour que tu lui rappelles sa mort mais bien pour que tu la soutiennes
Et je suis sûre que tu l'as fais à merveille
Tu lui as laissé sa chance de vivre
Et c'est sûrement ce qui l'as le plus réconforté
Après tu ne peux rien contre la distance géographique et le fait qu'elle est finalement morte
Mais le rôle qu'elle voulait que tu ais, tu l'as exaucé
Et en toute sincérité
J’aimerai si je suis condamnée, avoir quelqu'un pour m'encourager
Me dire "à demain"
Qui essaie de me sortir de cette perspective de mort
Qui me donne ma chance
Mais je ne suis pas sûre d'avoir cette chance
Alors je crois vraiment que tu as pu la rendre heureuse

Les yeux arrachés

En larmes, encore.

Des millions de chevaux

J'ai finis par me liquéfier, deux fleuves se sont mis à couler sans que je puisse rien faire, ça coulait, ça coulait, j'ai cru que j'allais me noyer dans les méandres de mes draps.

dimanche 19 septembre 2010

Nina Hagen

Nina Hagen ressemblait à une sorcière croisé d'une autruche, ses plumes jaunes et bleus flottaient sur son immense coiffure noire de cheveux teint. J'ai été impressionnée par cette vieille sorcière et sans que je m'en rende compte la mâchoire du Loup a progressivement relâché sa prise, enfin mon esprit se détachait de lui. Enfin je pouvais respirer. Les jambes de Nina étaient affreusement fines, je reluquais sans cesse ses mollets et ses chevilles me demandant comment son corps supportait son poids. Hagen nous as fait un trip catho qui a duré tout le long du concert, à la longue c'était désespérant. Il y a eu un moment néanmoins intéressant, toutes lumières éteintes, seulement quelques projecteurs blanc se baladant dans l'atmosphère, un son de guitare électrique un peu distordue et j'ai repris espoir. Cela n'a duré qu'une chanson.

Sortez-moi de moi

Comme un chat en cage, j'aiguise mes griffes mais je n'ai pas de proie, alors je me retourne contre moi, mon coeur bientôt explosera sous la pression de mes poignards.

End game

La mer dans la gorge, l'amer devant les yeux.

Suckin' on my titties like you wanted me.

Toutes ces histoires, c'est un peu comme un viol consentit, l'attitude dit oui mais le corps et l'esprit refusent. Mais il faut jouer le rôle du oui, faire comme si c'était bien. Baisser sa culotte de façon naturelle alors que l'on sens sa peau s'arracher. Et surtout faire tout pour que ça finisse au plus vite. Donner l'impression de penser à celui qui s'agite de façon répugnante sur votre corps alors que votre esprit fuit vers un autre visage. Jouer le jeu pour une raison absurde : celle du désespoir.

samedi 18 septembre 2010

jeudi 16 septembre 2010

372

Aller dis-le, crie-le que c'est moi, que c'est moi. Moi, toi, Nous, toi. J'ai besoin d'une nuit avec la nuit. Cette année, je ne sais pas, je ne sais plus qui je suis. Tout va aller si vite. Je me suis rendue dans l'enfer, tout avait changé, il y avait du bleu, du rouge, du vert, du jaune, partout, j'ai faillis m'y perdre. J'imagine le thé, avec P., m'aimeras-tu longtemps ?Aujourd'hui encore je fixe la cicatrice.

jeudi 12 août 2010

mardi 27 juillet 2010

hello... lait-ah, lea?‏

De : alex garcia
Envoyé : mar. 27/07/10 08:46
À : Léontine de Stradivarius

I have to begin by admitting that I have been seeing you for a while now.
My email account is a fake one. I am a girl. Just a couple of years older than you.
I am moved by what I saw of you on deviantart. I found you on myspace, i found you on blogspot.
i don't want to sound like a stalker, but I admire you deeply, and the love you have for your body, and the love you have for your femininity,
you see... I can't have it for myself.
Why is it only women that can see beauty behind desire and youth?, and envy and whims...
In these few lines I only wish to tell you that what you share, what you show to the anonymous online world, has gotten through one person, at least, myself.
Lea, I'd like to figure its your name, you've shared a wonderful secret with the world,
and only a few have eyes to see through veils.
I like to consider myself one of them.
My best to you, from the other side of the online world.
L.
Don't ever stop.

samedi 24 juillet 2010

dimanche 18 juillet 2010

La lumière jaune du lampadaire est revenue, m'agressant dans mes insomnies, le témoin de ma difficulté à dormir depuis que N. a quitté le lit.

mercredi 14 juillet 2010

Chapitre 5

Souvent je suis troublé par les ombres que dessine la lumière sur ton corps. Tu m'apparais presque en négatif, noir teinté de gris et de bleu. Tes yeux dangereux, je les fixes, je n'ai pas peur de tes airs carnassiers. L'amoureux. Je ris. Te pousse pour que tu restes. Ma main sur ta joue. Je t'étouffe.

vendredi 9 juillet 2010

Chapitre 4

La neige me glace le coeur. La femme rompue me hante. Il y aurait une vie ailleurs, serait-elle meilleure qu'ici ? La montre au poignet, le tic tac à l'oreille, je me demande et j'ai peur. Il faut se lancer, se jeter,... et toi ? Et toi mon amour ? Vite reprendre le livre, oublier cette idée obsédante dans une ligne, faire du tri, acheter des sous-vêtements, des livres, des feutres, attendre.
Vite, choisir, vite, pour trouver au mieux et prendre courage.

samedi 3 juillet 2010

Chapitre 3

J'ai laissé Sylvia partir il y a quelques jours déjà mais, elle reste en moi. N. occupe toutes mes fibres corporelles.

mercredi 30 juin 2010

Chapitre 2

J'avais du laisser ma Sylvia à la maison pour aller me fatiguer au parc, ça m'avait peiné de la laisser, seule. Là-bas j'ai fais l'oiseau, je devais être aussi gracieuse qu'un poulpe comme aurait dit N. mais je me sentais bien, je voletais dans mon esprit, je souriais aussi, j'ai vu un écureuil, et puis je pensais beaucoup à lui et à son sang, au couteau qui le massacrera. Et je suis rentrée, pied-nus, sentant le sol m'arracher progressivement la peau, je n'ai rien dis. J'ai du frotter très fort mes pieds pour qu'ils reprennent leur couleur et j'ai repris Sylvia dans mes mains, dans mon corps. Je suis contente de pouvoir encore lui faire l'amour.

Chapitre 1


Et je m'imaginais très bien dans un chalet à un étage. J'aurais passé beaucoup de temps à demie allongée sur le canapé, presque nue, lisant livres sur livres, pour m'approprier enfin toute ma bibliothèque et en faire mon intimité. Il y aurait eu un chat à mes pieds qui se serrait mit à ronronner quand j’aurais caressé son poil de mes orteils et du thé. Du thé à en vomir, j’en aurais bu à me faire gonfler le ventre et mes pensées seraient allée vers P. Quand je bois du thé je pense à P., le reste du temps c’est à N. que je songe, comme un fantôme coincé dans mon crâne, mais N. est en vie, je l’aime. Le soleil serait entré par les fenêtres de la cuisine, intégré au salon, elles n’étaient pas très grandes et contre leurs murs se trouvaient respectivement le frigidaire, le lavabo, la table de travail et les plaques de cuisson. La lumière aurait doucement rampé tout au long de la journée jusqu’à mon corps et je me serais divinisé des pieds jusqu’aux cheveux. Je me serais ennuyée à mourir, le corps fatigué de vivre des mots, alors mes yeux se seraient portés sur le toit de l’étage du dessous, transformé en terrasse par une porte coulissante, juste à côté de la cuisine et mon cerveau apprendrait la forme des arbres par cœur. Les jours se ressemblaient tous mais chacun d’eux me feraient l’effet d’un bonbon dont on tente de lécher encore le goût. Souvent j’irais dans les bois, marchant des heures sans me lasser, je n’ai jamais eu peur d’user de mes pieds, mes promenades seraient philosophiques ou loufoque car une histoire fictive entre N. et moi seraient née, voir une toute autre vie et réalité. Suite à mes vagabondages, je prendrais mon appareil photo, et partirais à toute heure tout capturer, dans le plus grand secret de moi-même.  Je danserais. Soudain, j’irais plus loin encore et l’eau du lac sera là comme une femme attendant son amant caché et je la pénétrerais en secret, habillée, en sous-vêtement, nue, de jour comme de nuit. La nuit je serais terrorisée, seule dans la nature, je me sentirais vulnérable, le noir m’étoufferais et je me verrais dans l’obligation de quitter l’eau, écrasée par la peur, excitée par elle avec cette impression d’avoir violé les règles et d’avoir fait quelque chose de beau. Je m’en irais le cœur battant dans la forêt et je paniquerais aux moindres bruits, arrivée au chalet je me jetterais sous les couvertures du grand lit et je rirais, joyeuse d’avoir agit ainsi et je m’endormirais encore humide projetant déjà d’y retourner.   
 Mais tu peux venir tu sais.

mercredi 26 mai 2010

Dix-huit ans, cet âge que j'ai toujours attendu, pour rien.
C'est le bilan obligatoire, qui fait prendre conscience qu'il n'y a rien.
C'est triste.

mercredi 19 mai 2010

What do you want ?

Why don't you talk to me?
im standin here alone
i know youll never phone
 
(...)

what your thinkin i would never know
nows the time for you to let it go
let it be and hold you tight
scream at me for just one night
(...)

stop
youve got no where to go
no blame, no shame
this aint a peaches show
its just me and you
its just me and you
its just me and you
its just, me and you

theres no wall for you to hide behind
stop pretendin that the problems mine
lift your head and look me dead in the eye
what made you so bitter inside




Un jour je t'aimerai moins
Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus
Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Un jour je cou rirai moins
Jusqu'au jour où je ne cou rirai plus

lundi 10 mai 2010

High Level ?

Je me sens émue et c'est le fait de lire des choses que je n'attendais plus.
 J'en pleure même.

vendredi 30 avril 2010

DOM JUAN




DOM JUAN.- Il n'y a plus de honte maintenant à cela, l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. Le personnage d'homme de bien est le meilleur de tous les personnages qu'on puisse jouer aujourd'hui, et* la profession d'hypocrite a de merveilleux avantages. C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre, on n'ose rien dire contre elle. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. On lie à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti; qui en choque un, se les jette tous* sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour être véritablement touchés: ceux-là, dis-je, sont toujours les dupes des autres, ils donnent hautement* dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglément les singes de leurs actions. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, qui se sont fait un bouclier du manteau de la religion, et, sous cet habit respecté*, ont la permission d'être les plus méchants hommes du monde? On a beau savoir leurs intrigues, et les connaître pour ce qu'ils sont, ils ne laissent pas pour cela d'être en crédit parmi les gens, et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulements d'yeux rajustent dans le monde tout ce qu'ils peuvent faire. C'est sous cet abri favorable que je veux me sauver, et mettre en sûreté mes affaires*. Je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher, et me divertirai à petit bruit. Que si je viens à être découvert, je verrai sans me remuer prendre mes intérêts à toute la cabale*, et je serai défendu par elle envers, et contre tous. Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. Je m'érigerai en censeur des actions d'autrui, jugerai mal de tout le monde, et n'aurai bonne opinion que de moi. Dès qu'une fois on m'aura choqué tant soit peu, je ne pardonnerai jamais, et garderai tout doucement une haine irréconciliable. Je ferai le vengeur des intérêts du Ciel*, et sous ce prétexte commode, je pousserai* mes ennemis, je les accuserai d'impiété, et saurai déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui sans connaissance de cause crieront en public contre eux*, qui les accableront d'injures, et les damneront hautement de leur autorité privée. C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle.
Je ne suis pas partie et ça me rends heureuse.

J'aime t'entendre.

mercredi 21 avril 2010

Le souvenir de la boue m'amuse.
Tes mains sur mon cou et la peau salée.

jeudi 15 avril 2010

Personne ne t'y oblige

 
J’ai passé l’heure de français à pleurer.

Mais achève-moi !

samedi 10 avril 2010

J'ai passé de 3h30 à maintenant ma journée avec Diego, c'est fou comme c'est facile entre-nous, comme tout passe bien.
C'est agréable.

mercredi 24 mars 2010

Les émotions se bousculent toujours.

Voila déjà longtemps que certaines choses ont perdues de leurs sens.
Je n'ai plus le coeur à continuer, je suis si lasse.
Tout est si ennuyant.
Mon coeur est lourd et je n'y peux rien.
J'étouffe.
I'm so alone.



Si triste, si triste...

dimanche 21 mars 2010

"Même si je penses que je ne te mérite pas"

- Mais si toi tu ne me mérites pas, qui me mérite ?
 
Combien êtes-vous dans ma vie ? Si peu, alors si ces personnes ne me mérite pas, je suis condamnée à rester seule.
 
Mais moi je crois que je ne me mérite pas, je ne suis pas quelqu'un que l'on gagne, je suis quelqu'un qui choisis et qui donne. Parfois je me trompe alors j'arrête mais si vous restez dans ma vie c'est parce que vous avez raison d'y être.
 
 
 
(P., ma jolie, je suis là.)

vendredi 12 mars 2010

Pas d'école puisque pas de bus.

Mais je suis tétue et ne rate pas un rendez-vous.

jeudi 4 mars 2010

Quand je pleure trop je fais de l'asthme et j'ai des nausées.

Je n'ai plus de cigarette.

Où es-tu ?

mercredi 24 février 2010

J'ai vu l'ombre des arbres sur l'eau noire du canal et même la pluie n'effaçais pas leurs images.


Viens petite fille dans mon comic strip...
Ne dormons pas.

mardi 23 février 2010

mardi 16 février 2010

est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors ligne. est hors de moi.

jeudi 11 février 2010

J'ai honte.

Je me sens mal. Je reviens de la représentation de la pièce de théâtre Les monologues du Vagins, c'était très bien, j'ai beaucoup ris, j'ai aimé mais il y a un goût amer qui m'est resté, qui me blesse le cœur et me donne envie de pleurer.
Et ça me fait mal, j'ai de la peine, pour ces femmes anonymes qui à travers la voix des actrices ont témoignés de la douleur du viol ou de la douleur d'avoir eu peur de leur sexe.
Et j'ai mal aussi de m'être reconnue parfois, lorsqu'elles parlaient des premières règles.Les tâches brune d'accord, mais mes premières règles, oh mon dieu comme c'était horrible, c'était si dégoûtant, j'étais impuissante face à ce liquide qui mourrait, qui étais laid.Voila que j'étais une femme et je ne le voulais pas, je n'étais pas "prête", alors j'ai décidé de détester cet organe reproducteur.Et mon corps se transformait contre ma volonté c'était fascinant et horrible.Je détestais la forme qu'il prenait, je détestais ces boules au niveau de la poitrine qui faisait mal et qui ont finis par donner du A. Formes ridicules dont j'avais honte et que plus d'une fois des garçons se moquèrent.Je détestais ce sexe qui m'imposait ce sang.
J'étais persuadé d'être devenue laide et mal fichue et ça m'a poussé à agir bêtement.Mes seins ont grossit, j'ai quitté le A pour le B, je me sentais déjà mieux, j'avais grandis, fais la paix avec les règles mais j'avais toujours honte de ce sexe. Et puis le C.Aucun garçon avec qui j'ai été ne m'a jamais vue de face en entier, il y a toujours mes bras, l'un qui cache les seins en tenant le bras qui de la main cache mon sexe.
Les rares fois où je me suis forcée à ne rien cacher j'ai eu honte de moi et ça n'a pas duré très longtemps.
Ce corps est dur à assumer entièrement, je peux vous montrer mes seins, mes fesses, mes jambes et bien d'autres chose mais mon sexe seulement quand c'est nécessaire : chez la gynécologue ou pendant l'amour, avant après ce genre de chose même nue : non. Je n'arrive pas à l'aimer, je ne le hais pas non plus, ni ne l'ignore mais le montrer est trop difficile.
Un jour j'ai dis "tous les sexes sont moches mais ils sont très pratiques". Aujourd'hui je ne suis plus d'accord, je ne trouve pas que tous les sexes soient moche, j'en trouve parfois des très beaux.J'ai déjà entendu "j'aime être en toi, j'aime être dans ton sexe, je voudrais être dans ton sexe" mais personne ne m'a jamais dit : "ton vagin/sexe/chatte/... est beau/belle".Comment changer d'opinion si personne ne m'aide à le voir autrement ?Pourtant je ne me sens pas timide, je me sens libre et entravé par mon propre corps, j'essaye de changer toute seule, je cherche de me plaire mais ce stade là bloque.Ces lèvres, ces couches, sa forme, le liquide, tout cela quand je me regarde me repousse.Et puis le premier rendez-vous chez la gynéco, ouvrir la chose horrible comme ça à une inconnue.Je n'ai pas supporté, quand j'ai pu partir, c'est en courant que je l'ai fais, j'ai couru jusqu'à la maison, et dans ma chambre j'ai hurlé, j'ai mordu un coussin et j'ai pleuré. Ce n'était plus mon corps.Encore une fois ce sexe m'imposait des choses que je ne voulais pas et j'ai eu l'impression suite à ce rendez-vous que mon corps ne m'appartenait plus. Je touchais ce qui avait été touché par le médecin et je n'arrivais pas à faire le lien avec mes propres organes. Et j'ai mis du temps avant de retrouver la sensation que ce qui était là était moi.Je ne regarde mon sexe seulement pour le laver ou "l'entretenir", je n'y touche jamais seule, seule c'est triste, c'est honteux.Et quand je repense à ces souvenirs ça me fait de la peine et j'ai envie de pleurer, je reste au fond traumatisé même si je suis passé à autre chose.Et ce sexe que je n'arrive pas à aimer c'est une trahison de mon propre corps.

mercredi 27 janvier 2010

L.

"Comme les rires me manquent, les rires et une journée passée en compagnie d'amis qui se ficheraient pas mal de connaître l'objet de mes rêveries la nuit, quand, une main enfouie entre mes jambes, j'aimerais que l'autre appuie sur la détente d'un revolver"

mercredi 20 janvier 2010

mardi 19 janvier 2010

Morsure.

Je ne peux plus te supporter. J'ai envie de te gifler, de t'insulter et de te renier.
Je me retiens mais plus jamais tu ne me mangeras.

dimanche 10 janvier 2010

Le parfum.

J'ai mis ton parfum sur ma peau et tout mon corps s'agite.
Quand je sens ton odeur j'ai envie de pleurer
et de te faire l'amour.