jeudi 30 septembre 2010

mascarade

Quelque chose me prends et m'étrangle, m'écrase, me broie, quelque chose que je ne vois pas. Mon parasite m'assassine, l'anxiété me rends folle. Une folie sourde, qui m'envahit sans un mot, je suis la proie de mon esprit. Sans cesse je m'agite. J'ai besoin de respirer. Faire sortir ces sentiments poisons de moi. Mais je n'y arrive pas. Les nuits sont courtes.

"J'veux pas t'abandonner, mon bébé  
J'veux pas nous achever, tu sais"

samedi 25 septembre 2010

She's lost control

Pluie

La pluie glissait sur les vitres et la lumière jaune imprimait ses motifs sur ta peau, la pluie coulait sur nous, chantais pour nous. Et les gouttes filaient sur ta peau. Tout comme mes gestes.

mardi 21 septembre 2010

Je n'essaie pas de philosopher sur tes sentiments
J’essaie de me mettre à sa place et de te déculpabiliser car tu te reproche encore de ne rien avoir pu faire mais de toute façon tu ne pouvais rien faire.
Mais imagine seulement, si tu me disais "dignement au revoir" je n'aurais plus qu'à me laisser mourir au lieu d'essayer de vivre plus
C’est la chose dont j'aurais le plus peur, que l'on me dise au revoir
Je préfèrerais que l'on me dise "à demain"
Et vois-tu, tu ne lui as justement pas dit au revoir et ça c'est bien car  tu ne l'as pas condamnée alors que la science elle le faisait. Tu as été à ses côtés comme tu as pu
Je ne doute pas une seule seconde que tu ais pu mal agir envers elle.
Et si elle est venue te chercher ce n'est pas pour que tu lui rappelles sa mort mais bien pour que tu la soutiennes
Et je suis sûre que tu l'as fais à merveille
Tu lui as laissé sa chance de vivre
Et c'est sûrement ce qui l'as le plus réconforté
Après tu ne peux rien contre la distance géographique et le fait qu'elle est finalement morte
Mais le rôle qu'elle voulait que tu ais, tu l'as exaucé
Et en toute sincérité
J’aimerai si je suis condamnée, avoir quelqu'un pour m'encourager
Me dire "à demain"
Qui essaie de me sortir de cette perspective de mort
Qui me donne ma chance
Mais je ne suis pas sûre d'avoir cette chance
Alors je crois vraiment que tu as pu la rendre heureuse

Les yeux arrachés

En larmes, encore.

Des millions de chevaux

J'ai finis par me liquéfier, deux fleuves se sont mis à couler sans que je puisse rien faire, ça coulait, ça coulait, j'ai cru que j'allais me noyer dans les méandres de mes draps.

dimanche 19 septembre 2010

Nina Hagen

Nina Hagen ressemblait à une sorcière croisé d'une autruche, ses plumes jaunes et bleus flottaient sur son immense coiffure noire de cheveux teint. J'ai été impressionnée par cette vieille sorcière et sans que je m'en rende compte la mâchoire du Loup a progressivement relâché sa prise, enfin mon esprit se détachait de lui. Enfin je pouvais respirer. Les jambes de Nina étaient affreusement fines, je reluquais sans cesse ses mollets et ses chevilles me demandant comment son corps supportait son poids. Hagen nous as fait un trip catho qui a duré tout le long du concert, à la longue c'était désespérant. Il y a eu un moment néanmoins intéressant, toutes lumières éteintes, seulement quelques projecteurs blanc se baladant dans l'atmosphère, un son de guitare électrique un peu distordue et j'ai repris espoir. Cela n'a duré qu'une chanson.

Sortez-moi de moi

Comme un chat en cage, j'aiguise mes griffes mais je n'ai pas de proie, alors je me retourne contre moi, mon coeur bientôt explosera sous la pression de mes poignards.

End game

La mer dans la gorge, l'amer devant les yeux.

Suckin' on my titties like you wanted me.

Toutes ces histoires, c'est un peu comme un viol consentit, l'attitude dit oui mais le corps et l'esprit refusent. Mais il faut jouer le rôle du oui, faire comme si c'était bien. Baisser sa culotte de façon naturelle alors que l'on sens sa peau s'arracher. Et surtout faire tout pour que ça finisse au plus vite. Donner l'impression de penser à celui qui s'agite de façon répugnante sur votre corps alors que votre esprit fuit vers un autre visage. Jouer le jeu pour une raison absurde : celle du désespoir.

samedi 18 septembre 2010

jeudi 16 septembre 2010

372

Aller dis-le, crie-le que c'est moi, que c'est moi. Moi, toi, Nous, toi. J'ai besoin d'une nuit avec la nuit. Cette année, je ne sais pas, je ne sais plus qui je suis. Tout va aller si vite. Je me suis rendue dans l'enfer, tout avait changé, il y avait du bleu, du rouge, du vert, du jaune, partout, j'ai faillis m'y perdre. J'imagine le thé, avec P., m'aimeras-tu longtemps ?Aujourd'hui encore je fixe la cicatrice.