mercredi 17 octobre 2012

Chapitre 27

Cette nuit, j'ai rêvé que j'avalais la "pilule du suicide" et que je sentais doucement et sûrement mon ventre se détruire de l'intérieur.

mardi 16 octobre 2012

Chapitre 26

Ce soir j'ai faim - encore -, ils ont - encore - augmenté mon loyer et j'attends -encore-. Ca ne peut pas continuer - encore - comme ça.

mercredi 10 octobre 2012

Chapitre 25

Je n'en peux plus, je ne pense plus qu'à elle. Je ne suis pas une bonne anorexique et encore moins une boulimique -quand la nourriture passe enfin ma bouche je ne veux surtout pas qu'elle me quitte !-.
J'ai faim. Je n'arrête plus d'avoir faim.

samedi 6 octobre 2012

lundi 10 septembre 2012

mardi 28 août 2012

Chapitre 21

Dans quatre minutes tout est finit. Q u a t r e.

(maislerestecontinueetcestlamerde)

samedi 25 août 2012

Chapitre 20

Et je retombe dans les souvenirs.
Cette nuit j'étais dans la forêt et je courrais.
Oiseau sur l'épaule, chats noirs à mes côtés.
Vite. Plus vite.
La Nuit dans mes bras.

samedi 18 août 2012

Chapitre 18.

"Je cède à ton désir. Le privilège de la femme que nous aimons plus qu'elle ne nous aime est de nous faire oublier à tout propos les règles du bon sens. Pour ne pas voir un pli se former sur vos fronts, pour dissiper la boudeuse expression de vos lèvres que le moindre refus attriste, nous franchissions miraculeusement les distances, nous donnons notre sang, nous dépensons l'avenir. Aujourd'hui tu veux mon passé, le voici. Seulement, sache-le bien, Natalie : en t'obéissant, j'ai dû fouler aux pieds des répugnances inviolées. Mais pourquoi suspecter les soudaines et longues rêveries qui me saisissent parfois en plein bonheur ? pourquoi ta jolie colère de femme aimée, à propos d'un silence ? Ne pouvais-tu jouer avec les contrastes de mon caractère sans en demander les causes ? As-tu dans le coeur des secrets qui, pour se faire absoudre, aient besoin des miens ? Enfin, tu l'as deviné, Natalie, et peut-être vaut-il mieux que tu saches tout : oui, ma vie est dominée par un fantôme, il se dessine vaguement au moindre mot qui le provoque, il s'agite souvent de lui-même au-dessus de moi. J'ai d'imposants souvenirs ensevelis au fond de mon âme comme ces productions marines qui s'aperçoivent par les temps calmes, et que les flots de la tempête jettent par fragments sur la grève. Quoique le travail que nécessitent les idées pour être exprimées ait contenu ces anciennes émotions qui me font tant de mal quand elles se réveillent trop soudainement, s'il y avait dans cette confession des éclats qui te blessassent, souviens-toi que tu m'as menacé si je ne t'obéissais pas, ne me punis donc point de t'avoir obéi ? Je voudrais que ma confidence redoublât ta tendresse. A ce soir.
Félix."

Balzaz, Le Lys dans la vallée

Et en lisant cette lettre j'ai envie de changer les noms des personnages et d'être à la fois Félix et Natalie.

samedi 11 août 2012

Chapitre 17

Bain de minuit dans l'eau noire, je bois, nue, et me bat contre les vagues.

mercredi 1 août 2012

Chapitre 16

J'ai laissé Jane Eyre dans son amour, tourné la dernière page.
J'ai prit les appels de Mr.Rochester pour moi : "Jane, Jane, Jane !", criait-il sans cesse.
Comme M.
Night is a horse.
"Je la tuerais si je lui faisais du mal" Que sais-tu de ma mort ?
Le sable colle encore à ma peau. J'aurai voulu savoir faire mais je ne sais pas.
Tant de réserve depuis si longtemps.
I try to stop it
Let's Dream
Je perds du poids au fil des jours.
That cry
Nobody heard
ERASE

lundi 30 juillet 2012

Chapitre 15

Je suis bafouée, l'on m'a encore piétiné comme un paillasson; et cela je le dois à un excès de bonne foi qui me fait fermer les yeux sur la nature humaine.
Étant de nature trop honnête j'en viens à oublier que je suis parmi les rares à ne point mentir sans cesse et, alors que je pense avoir à faire à mon égal je me rends compte que non, on m'a encore trompé.
A-t-on vu supplice plus idiot que celui dont je souffre ?
Quand j'offre gîte, couverts, caresses, sourires, et que du moins j'essaie d'être la moins désagréable au possible voilà que dans mon dos on me crache dessus. Je suis baisée d'avoir été bonne.
Aurais-je du être chienne pour que l'on fut respectueux envers moi ?
Je me le demande.

lundi 16 juillet 2012

Chapitre 13

Nous étions dans un petit avion et l'on voyait dans le ciel des étoiles filantes rouges.
Une fois posé au sol, j'ai pris mon appareil pour tout filmer, on aurait dit des fumigènes tombant d'un ciel bleu clair.

lundi 11 juin 2012

samedi 9 juin 2012

Chapitre 9

"Les mots ne vivent pas dans les dictionnaires, ils vivent dans l'esprit."
                                                                                  V.Woolf, 1937

vendredi 1 juin 2012

Say goodbye

Je ferme ce blog.
Je change d'identité.

Chapitre 7

La solitude retrouvée je ne sais toujours pas me passer de toi.
Prends moi dans tes bras.
J'ai des courbatures de tout sauf de toi.
J'ai peur.
De moi.

jeudi 31 mai 2012

I&I

Maintenant que j'ai mon vélo je n'ai jamais envie de m'arrêter de pédaler.

samedi 5 mai 2012

Chapitre 6

Dire que je ne suis pas touchée serait mentir.
Ma compréhension me blesse. J'ai besoin d'être réconfortée.
Dans tes bras, je me ferais sûrement une raison.
Je suis peut-être dans ta tête, mais, combien de temps ?
Compression de moi-même. Je me découpe en petits morceaux.
Je me subdivise à Toi. Je me dévoue mais la peseur de mes sentiments est là.
Je le sais.
Je ne veux pas t'étouffer.

vendredi 4 mai 2012

Chapitre 5

Quand les faux-fantômes ressurgissent.
Ecriture maudite. Visage entrevu dans son sourire.
Colonisation de l'esprit.
Mal être physique.
Tout ça pour... (?)

dimanche 22 avril 2012

Chapitre 2

Ton corps me manque.
C'est étrange, je n'avais pas ressenti le manque d'un corps depuis longtemps. Je me surprends moi-même.
Si cela ne m'étonnais pas je ne te l'écrirai pas.
Le soir, je suis physiquement énervée. Certes j'ai mis cela sur le dos du mauvais temps et du fait que je ne suis quasiment pas sortie de chez moi, mais.
Mais non.
J'ai eu très froid la première nuit sans toi.
Et j'ai mal dormi toutes les autres.
Je suis énervée que ton corps soit loin du mien.
Chaque sms envoyé est un pincement de frustration, je ne veux pas t'écrire, je veux te parler.
Oui, je suis vraiment étonnée.
Je ne sais pas d'où me viens ce besoin de toi.
Je ne sais pas si demain je pourrais dire la même chose, tout du moins avec cette force.
Mais je veux te retrouver.

Chapitre 1

Plus rien n'avait de sens. Il y avait ce lapin qui accouchait d'un foetus, rouge sang, encore seulement fait de fibres et de muscles. Je l'avalais en partie sans faire exprès, j'avais respiré à côté de lui pour le réchauffer et mon inspiration trop forte pour son petit corps fébrile l'avait emporté dans ma bouche. J'essayais de le recracher mais déjà une partie de son corps était au fond de ma gorge, la constitution fibreuse de l'animal me rappelai du chewing gum pendant que j'ouvrais les yeux d'horreur.

Rideau

Plus tard dans la nuit on cassa ma boussole, mais seulement le couvercle.
Rien de bien grave au fond, juste quelque chose de terriblement agaçant.
On touchait au symbole.




lundi 9 avril 2012

Rongée par la culpabilité ? Le mot est faible.


Vagin

"Ah bon ton mari il t'a violé ? Mais c'est ton mari !"
J'ai enfin trouver le thème de ma grande dépression : mon sexe.
Aussi forte que je puis l'être et je pense, non sans fierté, n'être pas des plus aimables avec moi-même et prendre définitivement bien plus sur moi que beaucoup de gens, souvent trop d'ailleurs; je pense que si je devais sombrer dans la déprime ce serait à propos du fait d'être une femme.

En quelque sorte j'ai déjà commencé à tomber : je pleure souvent des injustices que je peux voir, entendre, ou même subir. Tout ça me met la rage au coeur et j'ai beau essayer de me défendre du mieux que je peux j'ai l'impression de me noyer et que tout le monde s'en fou.



Pigs World

mercredi 4 avril 2012

L'invisible.

Je pleure à chaudes larmes, les yeux injectés de sang.
Remarque que mon iris ressort d'une manière plus jolie.
Pleurer à ne plus arriver à parler.
Pleurer à s'en regarder d'étonnement et à ne plus se sentir dans son corps.

lundi 5 mars 2012

Les mots

Tu étais nu, tu venais me voir d'un pas nonchalant, faussement naturel, gonflé d'importance t'attendant à ce que je t'ouvre à moi sans hésitation.
Je n'ai pas hésité à te refuser, t'assaillant de questions car je ne comprenais pas, ce que tu espérais, ce que tu attendais et tout simplement comment tu pouvais penser que c'était normal et que je serais d'accord avec toi. J'ai poussé ton corps et me suis mise à marcher pour mettre de la distance entre nous, et, pendant que tu essayais de te rapprocher je te demandais des réponses que tu étais incapable de me donner. Obstinément tu faisais la sourde oreille et me disait milles flatteries et milles tendresses pour que je te donne ce que tu recherchais. Je t'ai tout refusé, ni baiser, ni caresses, je n'ai rien donné.
Et je me suis sentie bien.

dimanche 19 février 2012

Page 2

La fin du monde c'est ce soir.
Just kids - C'est maintenant qu'il faut choisir.

samedi 18 février 2012

000000001

Un peu de vide pour reposer ma tête de trop de complaintes.
J'aimerai être quelqu'un de nouveau.

mardi 17 janvier 2012

Nuit noire.

Ma poitrine me brûlait pendant que je pédalais dans le brouillard. J'ai ralenti fatigué, stoppé la musique et constaté que je n'entendais que le bruit timide de la chaine du vélo. Tout était silencieux, j'étais le seul bruit de la nuit. Les rues de la ville m'appartenaient. J'étais seule.

mardi 10 janvier 2012

Goodbye

Ne viens pas chercher des réponses ici, je ne penses pas que tu comprendras quelque chose, mais qu'est-ce que ça m'a fait du bien !
Après tout ne devais-je pas arrêter de ne pas dire les choses ?

mercredi 4 janvier 2012

Croco

Cette nuit j'ai rêvé de trains et de combats contre des crocodiles.
Dans mon rêve je demandais à léguer mes appareils photos à P. si jamais je mourais déchiquetée.

mardi 3 janvier 2012

14.

Je suis la meilleure amie de ma mère et ma soeur ne me connait pas (mon père non plus).
Dans quelquea heures j'ai partiel mais je n'arrive pas à m'endormir, mon corps est électrique.
Je me sens sous tension et j'ai le désagréable besoin de l'expulser mais je ne sais plus quoi faire.
Je savais que mon premier semestre serait plus que compromis, pourquoi me sentir si mal en avance ? Comme toujours j'ai envie de fuir, bien sûr je ne le ferais pas, mais l'envie est là, je pense à une autre vie ailleurs, comme d'habitude.
Montréal me manque.
J'ai pris beaucoup de résolutions pour cette année et je les ais écrit avec des feutres de toutes les couleurs avant de l'afficher bien en évidence.
Je peux le faire.

Il faut que j'aprenne à calmer ma colère, mais je ne pense pas pouvoir lui pardonner un jour...
Je ne pense pas pouvoir le faire seule.

Je me sens à la fois pleine de possibilité et si limité.

C'est ça le mal des enfants qui ont de l'eau au robinet ?