vendredi 30 septembre 2011

Anaïs Nin


Docteur Allendy :
 " Vous ne vous confiez pas vraiment à beaucoup de gens, ils ne vous connaissent donc pas, et vous en concluez hâtivement qu'ils ne vous comprennent ni ne vous aiment. Aux rares êtres à qui vous vous sentez liée, vous prodiguez une adoration sans bornes. Il faut que cela cesse. En amour, aussi, il faut renoncer pour aimer vraiment. Vous n'admettez pas de rivalité. Plus votre amour est vaste, sans exclusives, plus vous approchez de l'unité mystique, du sens plus large de l'amour, l'amour moins individualiste, plus universel."

 


"Henry me raconte comment toutes ses discussions avec June tournaient en combats acharnés. June devenait tellement blessante et Henry se désespérait, devenait irrationnel, mais il se rend compte maintenant que ces superbes batailles étaient stériles, décevantes, puériles, qu'il en sortait brisé, incapable de vivre ou de travailler. Elle avait le génie de tout saboter, de tout embrouiller, de tout faire avorter, d'une manière aveugle, instinctive."

lundi 26 septembre 2011

Pour oublier je.. (?)

Je déteste ma faiblesse, mon irrépressible besoin d'écrire. D'écrire mal. Rien n'a changé, j'ai beau être plus loin, mes pensées sont toujours les mêmes, je tourne en boucle sur le vide. J'ai honte d'écrire encore. Ressasser ne sers à rien, surtout pas à oublier car j'écrirai sa présence.

jeudi 22 septembre 2011

Extrait

"Si j'écris c'est parce que j'en ai besoin, c'est très rare que j'écris quand je vais bien, tout simplement parce que je n'ai rien à extérioriser. Un jour je me remettrai peut-être à écrire de la fiction, ça me fera un peu sortir de mon nombril - en partie-. En dehors de l'écriture j'ai la photographie, qui parle de moi bien mieux que mes mots le plus souvent. Après j'aime toucher aux autres formes d'art mais c'est moins régulier et moins mon "truc". J'aime la Nuit, pour son côté intimiste, comme les lacs, j'adore les lacs, l'eau calme et sombre qui t'enveloppe, la douce caresse de celle-ci sur la peau. Il y a un rapport amoureux je trouve dans les lacs, une sorte de cocon de volupté, quelque chose de très féminin aussi. Le mieux c'est d'y pénétrer la nuit, presque nue (ou nue), seule... Je voudrais passer des vacances à côté d'un lac pour en profiter la nuit. Et puis je rêve de faire des photos avec un lac ! Chez mes parents, j'ai la mer, je ne l'aime pas trop, oh de temps en temps c'est drôle mais sinon je ne me baigne presque jamais. J'aime rêver -surtout la nuit-, en regardant le paysage dehors, mais... J'ai de plus en plus de mal en ce moment à rêver. Drôle à dire mais avant je m'inventais des histoires qui auraient pu se passer ou qui pourraient se passer (voir totalement improbable) avec les gens de mon entourage. Et, depuis que Loup/N. m'a quitté je n'arrive plus à me raconter des histoires. Je finis toujours par repenser à lui et à m'énerver contre lui dans mon imaginaire, à m'imaginer comment ça aurait pu se passer "si"... C'est assez fatiguant, il perturbe mes rêves et je n'arrive plus à tenir très longtemps sans connecter avec de la frustration. Alors en ce moment je ne rêve plus vraiment. Avec le temps tout passe, c'est ce que je me dis depuis tant de mois et je ne perds pas espoir, c'est déjà ça. Je me sens incomplète. Parce que je suis, au fond, une grosse flemmarde et que j'ai l'impression que je n'utilise pas la moitié de mes capacités. Et ça me frustre alors que c'est de ma faute. J'ai l'impression de stagner. Et je n'aime pas ça et en même temps je résiste à bouger. C'est le fameux paradoxe de ceux qui voudraient plus qu'ils n'ont le courage de faire. Une façon d'être malheureux et d'aimer son malheur j'imagine. J'ai retrouvé un ami il y a peu, on s'était fâché, enfin, c'était de ma faute. C'est fou de constater à quel point nous n'avons pas changé. Notre amitié reprends son cours comme s'il n'y avait pas eu 1 an de pause. C'est ça la vraie amitié ? J'ai d'autres amis qui me manquent aussi, qui vivent loin de moi, tu sais ce genre d'amis auprès desquels tu te sens ressourcé rien que par leurs présences... Le genre d'ami que quand tu as le moral à plat, il te suffit d'écouter la musique sur laquelle tu as dansé avec eux et tu souris, ris même toute seule dans le bus. J'ai envie de les serrer très fort dans mes bras. Je me sens seule sans vouloir de quelqu'un dans ma vie, quelqu'un de fixe et stable. Je m'ennuie terriblement avec moi-même. Moi aussi tu sais je suis trop franche en général, on me déteste souvent pour ça, même si j'ai évité à la personne de dépenser 100 euros dans une arnaque, elle va m'en vouloir parce que je lui aurais dis de manière trop crue. C'est assez "drôle" en quelque sorte. Ou pas."

mardi 13 septembre 2011

Fast.

C'est fou tout ce qui arrive en une matinée :

- Une queue infernale pour les UE, mais je suis la 45/80 en art plastique (l'anthropologie ce sera l'année prochaine).
- Être dans le tram contre lequel une jeune fille s'est explosé la tête contre la vitre conducteur. Ne pas voir de sang, juste son corps face à terre qui ne bouge pas, mon âge.
Regarder l'impact sur la vitre fissurée...
Espérer pour elle qu'il n'y aura pas de graves lésions.
- Devoir monter 12 étages par l'escalier presque dans le noir, voir parfois dans le noir total avec mes sacs de courses pour cause de "coupure d'électricité"
Et songer qu'il va falloir les redescendre et les remonter une deuxième fois.

lundi 12 septembre 2011

jeudi 8 septembre 2011

M. CT

Pour la première fois j'évoquais tous mes pourquoi.
Je pleurai.
Ton corps à mes côtés, tu ne disais rien, ne faisant que me prendre dans tes bras.
Merci.

dimanche 4 septembre 2011

CONNE

Fuck off

Je me sens devenir folle.
Hier j'ai rêvé que je tombais, j'ai sursauté si fort que le chat a sursauté avec moi.
C'est ainsi que je me sens : en chute libre.
J'ai des accents de désespoir infinis qui me tombent dessus périodiquement. Je deviens physiquement instable.
J'ai l'impression de ne trouver du réconfort nulle part.
Et s'il avait raison ? Si ce n'était pas finit ?
Cette question est celle que je me pose depuis si longtemps et je suis toujours incapable d'y répondre.
Je ne sais pas si je pourrais avoir le courage de chercher une réponse claire, j'ai l'impression que je l'ai enfouie au fin fond de ma poitrine, là où je sens le poids de la tristesse m'envahir.
Je n'ose plus parler car à chaque fois on me fait taire.
Et j'ai honte d'avoir besoin d'en parler.
Je veux me taire et crier à la fois, je veux oublier et savoir en même temps.
J'ai bon espoir de me dire que l'impasse se terminera avec le début de la fac, mais à l'heure actuelle ça me prends la tête et me bloque. Je me sens inefficace.

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Et sans m'aider vous me prenez la tête avec vos égos.

samedi 3 septembre 2011

Je prends en photo les petites choses de la vie.
Tout me paraît vide en dehors de cela.