samedi 26 septembre 2015

J'ai l'impression d'avoir passé 23 ans à exister sans jamais avoir été là.

jeudi 27 août 2015

En vrai je me sens fatiguée. Très fatiguée.
Et triste.
Je voudrais pouvoir faire plus de choses pour toi.

samedi 8 août 2015

mindfuck

Qu'est-ce qui m'a prit hier soir ?
Quelle démonstration obscène de malheur.

Quel est ce double qui te punit


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Tu me manques. Tu me manques douloureusement.
J'ai mal de ton absence. Je ne suis qu'une boule de nerfs à vif.

vendredi 31 juillet 2015

Daymare

Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à rêver d'autres choses ?
C'est toujours pareil.
Là où je me ressource c'est dans les pires histoires.
Peut-être est-ce une façon pour moi de reprendre ma valeur. Une façon de dire "regardez j'ai lutté".
Une façon pour mon cerveau de romantiser tout ça, en quelque chose de palpable. Quelque chose qui crée l'héros. Quelque chose qui est clair, qui aussi difficile soit-il finit bien. Pourtant, même dans ma tête j'ai toujours des cicatrices. Un moyen de représenter en histoire le flou sombre ? Un moyen de visualiser ce qui ne vas pas ?
Je ne sais pas. Je ne comprends pas pourquoi je passe autant de temps la rage au ventre à penser à ça.
Comme si j'étais incapable de créer autre chose. Est-ce que ça m'aide de faire ça ?
Est-ce que ça fait du bien à mon mental d'imaginer ça ? Après tout, je ne suis jamais dans la défaite ainsi. Est-ce de ça dont j'ai besoin ?

vendredi 24 juillet 2015

Est-ce que je peux pleurer un peu ? Pleurer dans l'étau de la solitude que j'ai créé ?
Je n'ai personne et j'en viens à aller ramper pour tenter de trouver un espoir de moins de silence.
Je suis trop bizarre. Trop sauvage. Trop en attente d'un sur-mesure pour que ça marche.
Réveille-toi et accepte de mourir.







Rien ne compte pour toi, alors personne ne compte sur toi.
C'est tout.

jeudi 7 mai 2015

violence

Je suis incapable de dire comment je me sens, comme d'habitude.
J'aurai voulu te faire plaisir. J'aurai voulu. J'aurai pu.
Mais à quoi bon si cela ne nous emmène nulle part ?
A quoi bon si mon coeur n'est pas capable de se panser pour repartir à neuf ?

Tu dis que tu veux changer, que c'est possible.
Moi je n'y crois pas, combien de fois me suis-je essoufflée à essayer de changer une personne pour finir par ne plus être avec ?
On m'a remercié d'avoir fait ça, mais je n'en était jamais la bénéficiaire.

Je manque de courage avec le temps.
Je laisse de plus en plus les choses couler sur moi.
Quand avant je me serai battue, maintenant j'accepte que tant pis, et ça m'évite toute souffrance inutile. Je laisse tout tomber.
De toute façon ça ne sert à rien.

Avant, même si j'étais intense, tout feu tout flamme, j'étais vivante, profondément vivante. Maintenant que je suis morte, autant laisser ma chair pourrir tranquillement.
J'avais très envie de vivre avant, aussi malheureuse que j'étais.

Plus le temps avance et plus je dérive, doucement dans l'océan.
Je n'ai plus le goût du combat. Tout s'effondre.
Mon corps me révulse de plus en plus, mon visage, mes cheveux, ma vie se vide de sens (même absurde) et rien ne vient remplacer cette horreur de banalité.

J'essaye parfois de recolorer ma vie mais à part par le sang, rien ne lui donne de la chair.
Et la couleur ne suffit pas.

Je n'ai qu'un passé misérable auquel me raccrocher, un passé qui lui aussi se vide de son sens au jour le jour.
Je ne me sens pas épanouie.
Je me suis marié avec le vide inutile, celui qui n'a pas de matière cachée.

Je vis une dépression insidieuse, celle que l'on ne voit que lorsqu'on écrit longtemps. Le reste du temps le cerveau se raisonne et se dit qu'on est capricieux.

Mais non, je suis bien enterrée sous une mer de bile et de larmes.
J'aimerai revivre.

mardi 5 mai 2015

Glace

Tout ce que j’aime a beau exister, la morosité recouvre tout d’un voile d’invisibilité.
Tout le monde est triste, soeur, mère, père, moi. 
Sommes-nous condamné à être des larmes ? 
L’air sent la chaleur et ma tristesse n’en est que plus absurde.
Est-ce que je devrais me faire “soigner” ? Est-ce que prendre des médicaments c’est soigner ? Je n’en suis pas si sûre.
Je ne veux d’aucune drogue. Mais parler, à quoi bon ? A quoi bon s’engager dans une spirale ventrale, narcissique. N’est-ce pas plonger dans la complaisance ? 
Et une fois que j’aurai tout dit, tout essoré, que me restera-t-il ? Je ne suis pas sûre d’être capable de vivre autrement. 
Le temps passe et je me rends compte que je cumule plus d’absurdités et d’échec que de réussites. Peut-être que je ne sais juste pas faire autrement.
Je veux bien apprendre mais je sens que la glace est trop dure, de nombreuses années l’ont formée.
Lac gelé, lac gelé.

jeudi 23 avril 2015

papa

Je ne sais pas ce qui m'a pris. J'ai -presque- tout lâché.
J'étais en sanglot. Et maintenant je regrette.
Je ne doute pas que ça serve à quelque chose.

jeudi 26 mars 2015

Reflet

Je viens de me regarder dans le miroir et je ne me suis pas reconnue.
Qui suis-je ? Que suis-je ?

Explosion interne.

J'ai l'impression que l'on a posé une bombe dans mon jardin. Tout a pété, les fleurs, la joie, l'insouciance. J'ai l'impression qu'après avoir tout démolit on me dit "désolé.e", et que je devrais faire, agir, me sentir, comme avant. Comme si le fait d'avoir un trou dans le coeur était facile à gérer. Comme si c'était possible de reprendre la joie. Comme si j'avais été imperméable à l'explosion. Tout est défoncé, je suis fragile. L'angoisse m'envahit souvent. Je sens que je suis instable, tout a été ébranlé. J'ai envie d'exploser mais rien ne sort, j'ai dû être enterré sous les éclats.
J'ai une sorte de vide, à moins que ce soit le poids de la terre sur mon corps ?, qui me rends muette.
C'est peut-être l'explosion qui m'a rendue sourde, mais il y a, un vide dévastateur en moi.

jeudi 19 mars 2015

Les boîtes

Nous vivons dans des boîtes.
Les maisons, les appartements s'empilent comme des cubes.
Pile de cercueils,
d'animaux déjà mort avant d'avoir vécu.
Nous nous terrons dans notre boîte,
y apportant le confort nécessaire pour oublier
qu'il s'agit du cercueil.
Si nous n'arrivons pas  y amener l'illusion du confort éternel nous paniquons
et changeons avec le secret espoir
de trouver notre caveau de toujours,
celui dans lequel la mort nous trouvera
déjà habitué à elle.
Moi aussi j'aspire au nid douillet du linceul
et en même temps j'ai peur.
J'ai peur de cette aspiration à la mort.
J'ai peur de ces boîtes qui m'enferment.
De ces boîtes dont l'illusion n'est pas assez forte
pour me sauver de l'angoisse du vide.
J'ai peur de tous ces pantins dont je fais partie,
 j'ai peur de la façon dont moi aussi je m'enferme dans le cercueil.
Nous vivons dans des boîtes et passons de boîtes en boîtes,
toujours des boîtes, partout,
dans la ville, dans ma tête, dans mon cœur.
Je ne pense pas qu'il y ait une solution, seulement moi face
à l'angoisse de l'illusion.

mercredi 25 février 2015

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Lâche. Lâche. Lâche.
C'est tout ce que je suis. Mes lâchetés sont quotidiennes. Envahissantes. FUIRditelle. Fuir plutôt qu'affronter. Fuir plutôt que de prendre ses responsabilités. Je passe mon temps à faire la morale aux autres pendant que moi-même je ne me prends pas en main.
Les gens que j'oublis, mes silences, mon silence, tout ça n'est que lâcheté.
Et je ne lutte pas contre, je subis ma propre lâcheté, parce que j'ai peur, que je suis morte de trouille à l'idée de bouger une oreille.
Je suis pathétique.


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Je suis submergée par la fatigue.
Mes yeux me font mal alors que je n'arrête pas de dormir.
J'ai envie de pleurer.

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Et ça recommence.
Je suis tellement cyclique. Il suffit que je sois un peu trop fatiguée / désœuvré, et la tristesse revient. les envies de disparaître dans le lit, de me recroqueviller. De pleurer pour rien.
Je suis tellement prévisible dans mon malheur; tellement superficielle.
Il n'y a rien. Aucune vraie raison valable pour que je sois dans cet état et pourtant je le suis.
Je râle contre les gens qui ne vont pas bien mais je ne vaut pas mieux qu'eux.

vendredi 16 janvier 2015

Green

Revoir le vert clair.
Pleurer, insulter, trembler de rage.
Revoir encore.
Se calmer.
Respirer.
Et commencer à douter. Commencer à être gentille.
Commencer à se dire qu'on a volontairement oublié le bonheur.
Devoir se rappeler à l'ordre, devoir se redire que si on ne se souvient plus c'est que les sourires ont été étouffés sous trop de malheur.

Convenir qu'il ne faut plus douter, se protéger avant tout.

Et A. et S., qui sont si adorables, si prévenants.
Ils sont vraiment là. Je ne me sens pas/plus seule. Ce n'est pas une présence hypothétique.
Ils sont là.
Merci.