Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à rêver d'autres choses ?
C'est toujours pareil.
Là où je me ressource c'est dans les pires histoires.
Peut-être est-ce une façon pour moi de reprendre ma valeur. Une façon de dire "regardez j'ai lutté".
Une façon pour mon cerveau de romantiser tout ça, en quelque chose de palpable. Quelque chose qui crée l'héros. Quelque chose qui est clair, qui aussi difficile soit-il finit bien. Pourtant, même dans ma tête j'ai toujours des cicatrices. Un moyen de représenter en histoire le flou sombre ? Un moyen de visualiser ce qui ne vas pas ?
Je ne sais pas. Je ne comprends pas pourquoi je passe autant de temps la rage au ventre à penser à ça.
Comme si j'étais incapable de créer autre chose. Est-ce que ça m'aide de faire ça ?
Est-ce que ça fait du bien à mon mental d'imaginer ça ? Après tout, je ne suis jamais dans la défaite ainsi. Est-ce de ça dont j'ai besoin ?
2 commentaires:
Nous sommes devenus des adeptes du pire, et ça depuis bien longtemps. Notre culture en est pétrie.
Accepte la folie, assume la solitude de ton intelligence.
Tu es Chatte noire au milieu des Hommes.
Tu n'as pas de beau collier rouge, ni de clochettes dorées qui t'avilissent.
Souffre d'être libre, de ne plus avoir de contingences qui te ramènent à une fonction, à une profession, à une opinion.
Vie tout ce qui s'offre à toi. Même si il semble que ce soit du mal. Tant que tu vis.
Akid (134)
C'est intéressant, ce concept de se rappeler le pire pour au final se valoriser.
Comme quoi, un seul autre regard vaut mieux que tous les regards des autres.
Faute d'avoir pourvu les réponses dans votre article, merci au moins d'avoir posé les questions. Bien sûr, il y a beaucoup de zones d'ombres, je suis étonné qu'il n'y ait pas eu plus de gens à se prendre les pieds dans le fameux tapis du "je vous comprends".
Bonne nuit, Madame.
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