mardi 28 juin 2011

Pourquoi après tout ce temps mon coeur se serre-t-il douloureusement encore et encore quand il s'agit de toi ?
Pourquoi est-ce si long ?
C'est ça ce que l'on appelle amour ?
Souffrir encore longtemps après ?


Seule.

lundi 27 juin 2011

La petite mort

Combien de fois vais-je devoir subir la petite mort pour qu'enfin cette histoire ne devienne plus que cendres qui s'échappent au vent ?
Je marche sur des charbons ardents.
J'admire ta cruauté, chaque moment que tu peux me voler tu me le prends.
Parfois je me demande si je ne fabule pas tellement tout ceci me semble gros, j'ai beau chercher mais j'en reviens toujours à la même conclusion : même si je n'ai peut-être pas tout compris du fond de ton âme,  
les actes et les paroles sont là.
Et ton verbe comme tes actes sont indéfendables.

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samedi 25 juin 2011

Il n'y a pas à dire, la douche chaude du camping d'Hasparren un lendemain de fête, c'est vraiment le bonheur !

mercredi 22 juin 2011

The RIP

J'ai hâte d'en finir.
La Naissance des Pieuvres ne me sauveras pas, les tentacules de couleurs m'enserrent et me font étouffer.
Ma pensée me transperce, je suis mon propre poison, mon propre ennemi. Je suis ma propre douleur.
On ne peut ressentir que grâce à son cerveau après tout.
Je ne sais pas si je suis faible ou forte, ça dépend d'où je regarde, mais je me bats avec moi-même, avec mes souvenirs. Les souvenirs tentaculaires qui me déconnectent de la réalité, qui me font vivre à travers un voile. Je voudrais les arracher, les découper mais je n'ai pas réellement d'endroit où aller. J'ai beau avancer, toujours me relever même la jambe ensanglantée, continuer à me servir de mon poignet alors qu'il craque au moindre de mes mouvements, je ne produit rien de constructif. Je me sens noyée dans mon propre corps.
Les jours passent et c'est comme si j'étais sous l'eau. Je ne ressens même pas l'angoisse des épreuves. Je veux juste que ce-soit terminé quel qu'en soit la fin..., la fin m'indiffère. C'est comme si mon angoisse était inconsciente et que parfois elle filtrait à travers mon corps et que je ne pouvais que la subir.
Le temps passe sans que j'ai à l'attendre. 
"Alors comme ça tu n'es pas si intouchable que cela  "", "Tu as un vrai coeur de pierre  ", c'est ce qu'ils m'ont dit... mais savent-ils un instant ce qu'il y a dans mon coeur ? Pourquoi les laisserais-je regarder ? C'est une chose que je garde jalousement pour moi sous cette pierre, ce côté intouchable. Je ne dis jamais ce que je ressens réellement.
Quand celui-ci n'est pas endormi dans un quotidien sans surprise, exécutant mécaniquement les choses, mon coeur se souvient et invente. Il invente des choses qui ne se sont jamais passé avec des personnes réelles.
Et souvent il est violent.
Au final il n'y a que moi qui me laisse atteindre, qui me laisse souffrir.
Je suis ma propre source de peine.

mardi 14 juin 2011

Put a gun in your mouth.
Ca peut pas faire de mal.

éreintée

Je me réveille fatiguée, lassée, un poids dans la poitrine.
J'ai rêvé de lui cette nuit. Je n'en aurai sûrement pas rêvé s'il s'était tu.
J'étais impuissante comme d'habitude et je n'avais plus qu'à subir son bon vouloir.
J'étais désespérée et je me réveille comme telle.
Je lui en veux de s'être manifesté à moi, je repense d'autant plus à lui maintenant.
Et cela me gêne pendant que j'essaye de réviser.

J'ai envie de pleurer.

lundi 13 juin 2011

Shino

Je suis incapable de te faire confiance, tu m'as beaucoup trop trahie.
Je ne peux plus te regarder d'un air accueillant, chacun de tes mots, de tes actes me rends sceptique.
Et je les examines car je n'y crois pas, je ne crois plus en toi depuis que tu m'as prouvé que j'avais tort de te considérer sous un oeil si amical.
Il n'y a plus de vérité car tu l'as trompée.

Je pleure encore la nuit par ta faute et aucune de tes paroles ne soulagera tes actes passé.
Je préfère que tu te taises et que tu me laisses avec ma douleur car ta présence même par écrit me rends d'autant plus malade que tes paroles n'ont aucun sens pour moi.
Je ne crois pas que tu n'ai jamais voulu me rendre malheureuse, tous tes actes passé me prouvent le contraire.
Et trop de larmes ont coulés pour que certaines ne soient pas désirée.
Je ne veux plus que tu parles, tu ne fais que raviver d'autant plus ma douleur.
Je n'ai pas besoin de toi pour guérir, au contraire, j'ai besoin de ton absence.
Plus tu es présent plus tu ravives le feu que j'essaye d'éteindre, désespérément.
Lis ce blog, ne le lis pas, aucune importance, mais tais-toi pour mon bien.

Je ne te pardonnerai jamais d'avoir été le monstre que j'ai voulu croire que tu ne serais pas.
Et personne n'a besoin d'haïr pour faire du mal.