lundi 13 juin 2011

Shino

Je suis incapable de te faire confiance, tu m'as beaucoup trop trahie.
Je ne peux plus te regarder d'un air accueillant, chacun de tes mots, de tes actes me rends sceptique.
Et je les examines car je n'y crois pas, je ne crois plus en toi depuis que tu m'as prouvé que j'avais tort de te considérer sous un oeil si amical.
Il n'y a plus de vérité car tu l'as trompée.

Je pleure encore la nuit par ta faute et aucune de tes paroles ne soulagera tes actes passé.
Je préfère que tu te taises et que tu me laisses avec ma douleur car ta présence même par écrit me rends d'autant plus malade que tes paroles n'ont aucun sens pour moi.
Je ne crois pas que tu n'ai jamais voulu me rendre malheureuse, tous tes actes passé me prouvent le contraire.
Et trop de larmes ont coulés pour que certaines ne soient pas désirée.
Je ne veux plus que tu parles, tu ne fais que raviver d'autant plus ma douleur.
Je n'ai pas besoin de toi pour guérir, au contraire, j'ai besoin de ton absence.
Plus tu es présent plus tu ravives le feu que j'essaye d'éteindre, désespérément.
Lis ce blog, ne le lis pas, aucune importance, mais tais-toi pour mon bien.

Je ne te pardonnerai jamais d'avoir été le monstre que j'ai voulu croire que tu ne serais pas.
Et personne n'a besoin d'haïr pour faire du mal.

3 commentaires:

The killer in me had been killing me for too many years. a dit…

Quelle tristesse...
Comme si l'on ne pouvait apprendre de ses erreurs passées. J'espère pour toi comme pour moi que c'est le cas, sincèrement.

Et quitte à continuer dans les proverbes et dictons, partons de l'idée qu'il n'est jamais trop tard pour dire quelque chose à quelqu'un :

Excuse moi.

J'ai encore la prétention et l'impunité d'oser espérer qu'un jour tu puisses me pardonner ce que j'ai fait, ou plutôt en l'occurrence, de ce que je n'ai pas fait. Je doute encore aujourd'hui de faire bien en écrivant ce mot.
Advienne que pourra.

Je te souhaite malgré tout une bonne continuation, et j'espère que tu auras ton Bac. Je ne sais pas quand sortent les résultats, le journal pourra toujours me dire si je peux sourire ou être, encore une fois, désolé pour toi.

Restons optimistes.

Au revoir // Adieu, Léa.
(Rayer la mention inutile)

Anonyme a dit…

Je ne te demande plus de m'accorder un accueil.

Que je sois parti n'implique pas que je veuille te rendre malheureuse, loin de là. Je te lis en silence depuis un certain temps, et j'espérais dans mon coin que tu finisses par m'oublier. Si ça peut te soulager quelque part, tu as réussi à me faire de la peine : ta tristesse m'a fait mal au cœur.

Ce que je te demande, c'est de m'accorder un exil.


Considère moi comme un cafard, comme un traître, comme le pire être du monde... Mais reste assuré d'une chose : je ne souhaite pas (et je n'ai jamais souhaité) ton malheur.

Ce que je te souhaite, en revanche, c'est d'enfin trouver ce bonheur dont tu te languis, et dont je ne fais pas partie.

Anonyme a dit…

Il n'y a rien de plus à comprendre que si je ne t'aime plus, je ne t'ai jamais haïe pour autant.
En tout cas je vois que, pour ton bien, tu as fait ton choix :

Adieu.