samedi 26 septembre 2009

Lost and Delirious.

L'amour à sens unique, l'amour gâché. J'aurai aimé sortir un sujet moins bateau, mais je ne suis pas un personnage de roman. Ce sera les confidences de minuit 30. Mon amour à la mer. J'ai le ventre qui tangue car je n'ai presque rien avalé de la journée. J'ai perdu 1 kilo. Je ne veux pas manger. Je regarde des films de femme qui s'aiment pour oublier les hommes (l'homme). J'ai mise aujourd'hui l'une de mes plus jolies dentelles de sous-vêtement. Pour rien. Je n'aime pas l'odeur de la cigarette. J'ai les yeux fatigués. Tout à l'heure j'étais complètement déshydratée, à force d'avoir pleuré. Je pourrais m'enfuir et courir dans la nuit mais je ne le veux pas. Je n'en ai jamais réellement envie quand je suis libre. J'ai envie de vomir. J'ai les lettres bleues et je n'arrive pas à en écrire une seule. Je n'ai pas fais la dissertation. Demain. J'aurai 5. Je mets la musique pour vibrer. Je me sens un peu éteinte. J'ai des demi-émotions. Je voudrais me réveillé. Non tu n'aimes pas. C'est étrange, je n'avais plus pleuré ainsi depuis J. Je ne veux pas rêver de N. cette nuit. Je voudrais que quelqu'un m'écrive, pour de vrai. Je voudrais avoir un lien, quelque chose. Néanmoins il y a M., qui me fait rire et à qui j'avoue sans gêne presque tout: "Tu te rends compte que je ne t'offrirais plus jamais mon corps? ". Je peux rire trop fort mais pas vivre trop fort. J'ai du cherché les miettes de mon portables dans ma chambre après l'avoir lancé de rage. J'ai crié tellement fort, j'étais en colère, pour de vrai, comme je ne le suis jamais. En face de moi, je lui aurais sauté à la gorge, je l'aurai frappé. Je deviens violente quand je suis à bout. Mais ça passeras, ça passe toujours. Je m'étais dis que je ne tomberais plus, j'ai eu tort. Je ne sais pas quand/comment je vais me relever. Je vais être forte.

Adieu.

Il y a les crises de larmes qui me donnent envie d'exploser contre le mur, je bats la couette, je m'étouffe dans une crise d'asthme qui me fait presque vomir, je hurle dans les coussins, j'essaye de m'arracher les cheveux, je tremble.

Puis, le vide, recroquevillé sur le lit, les yeux ouvert, la pensée en pause, je n'ai plus rien d'humain, je suis éteinte.

Et tout recommence, les larmes, la mort, les larmes, la mort.

Je te l'ai dis: "Adieu, sauf si tu changes, sauf si tu fais n'importe quoi, à toi de voir. "

Je suis malheureuse.

samedi 19 septembre 2009

Lettre.

Je n’ai pas trouvé d’enveloppe rouges, peut-être que les producteurs pensent que c’est trop agressif. Alors, j’ai laissé tomber l’idée du sang pour la Nuit. Je t’écris une lettre sans raison qui ne ressemble déjà à rien. Une lettre que tu jetteras après l’avoir lu. Je pourrais faire ton procès (et j’imagine que je te fatigue en disant cela). Je pense à toi. C’est étrange le principe d’une séparation. Ne plus toucher, ne plus parler, ne plus penser à cette personne que nous n’avons jamais oublié un seul jour. Je ne t’oublie pas. Je me souviens encore de la forme de tes épaules. De ta peau blanche. De tes grains de beauté. (Je ne comprends pas pourquoi tu les détestes, ils donnent du charme à ta peau.) Parfois j’ai l’impression de sentir ton odeur. J’ai froid. J’ai essayé d’avoir une sexualité seule. Je ne peux pas. Je n’ai plus jouie depuis toi. Ce n’est pas l’orgasme qui me manque mais les mains sur le corps. J’aimais le désir. Ce soir j’ai le cœur au bord des lèvres. J’ai mis du vernis, ça fait trop fille et on voit encore plus mes doigts tordus. Je ne me sens pas femme. Te sens-tu homme ? Parfois tu me dis que tu penses à nous. Ça me surprend toujours. Avant j’avais peur de te voir car je devais lutter contre l’envie de t’embrasser. Maintenant, je ne sais pas, j’ai décidé de ne plus tomber. Parfois je faiblis, un souvenir qui me tient à cœur revient et je vais à nouveau m’arrêter. Mais je résiste. Tu ne veux pas me voir pleurer car tu préfères que je pleure dans ton dos. Et moi je préfère pleurer devant toi, même si sur le moment j’ai honte. Nous sommes deux égoïstes. Tu n’es pas quelqu’un qui sait montrer son amour. Je suis quelqu’un qui ne peut pas le cacher. Parfois je me demande si ce n’est pas parce que j’étais trop « bien » que tu as cessé de m’aimer. J’aurai dû te fuir mais quand je fuis tu ne bouge pas.


Tu dis que pour désirer tu as besoin d’aimer.

Comment peux-tu désirer un corps que tu n’aimes plus ?

Je voudrais profiter de toi sans souffrir.

J’ai besoin d’un jeu secret entre-nous.

Je voudrais te rendre heureux.

mercredi 16 septembre 2009

Dame de carreau.

J'ai l'impression que maintenant c'est toi qui fuis.

Tu me fuis je te suis, je te fuis tu restes là.

Tu ne m'as jamais souhaité dans ton décors alors que moi je cherchais à t'introduire partout.
Vais-je devoir t'effacer?

samedi 12 septembre 2009

1 mois.

Les hommes sont terribles.
A tout âge.
Je déteste mon visage grossier d'enfant, ma petite taille, P. l'avait dit: "tu pourrais être ma petite soeur".

vendredi 11 septembre 2009

La mer.

Je sens déjà sur mon visage la trace des larmes qui couleront ce soir, comme je sens la cicatrices des dernières.

Mes joues finiront par se creuser, mes yeux se colleront et un matin je ne pourrai plus les ouvris comme la dernière fois..

Je vais y arriver.

Je ne veux pas en parler.

dimanche 6 septembre 2009

Il n'existe nulle rêverie plus intense que notre réalité.


Je n'aurai jamais dû te confier mes mots d'amour pour le plaisir de te les dires, sans raison.

samedi 5 septembre 2009

jeudi 3 septembre 2009

Jour.

J'ai eu peur. Quand je t'ai vu mon ventre s'est violemment serré et mon corps s'est mis à battre à tout rompre. J'ai vite détourné la tête. Fait comme si je ne t'avais pas vu. Je suis entrée dans la file ait parlé de choses et d'autres mais je n'arrivai pas à me calmer. Et puis il y a eu le petit bonjour et après la bise, la remarque sur tes cheveux. J'étais toute retournée, je mangeais en furetant des yeux vers ta table. Je suis partie avant toi et j'ai cherché à te revoir un peu tout en ayant peur de te rencontrer. Je suis effrayée.