vendredi 24 juillet 2015

Est-ce que je peux pleurer un peu ? Pleurer dans l'étau de la solitude que j'ai créé ?
Je n'ai personne et j'en viens à aller ramper pour tenter de trouver un espoir de moins de silence.
Je suis trop bizarre. Trop sauvage. Trop en attente d'un sur-mesure pour que ça marche.
Réveille-toi et accepte de mourir.







Rien ne compte pour toi, alors personne ne compte sur toi.
C'est tout.

2 commentaires:

bertfromsang a dit…

présence même, que cette étrangeté...

Anonyme a dit…

Réciprocité d'une pensée fugace.
L'indépendance de celle-ci, son arrogance.
Il n'y en a pas dans la solitude, seulement
l'oubli de notre personne au profit de
sensations. Meure oui, une fois au moins.
Ne peut devenir quelqu'un, celle qui ne veut
être personne.
C'est ce que j'ai aimé chez toi.

Akid (134)