mardi 17 janvier 2012

Nuit noire.

Ma poitrine me brûlait pendant que je pédalais dans le brouillard. J'ai ralenti fatigué, stoppé la musique et constaté que je n'entendais que le bruit timide de la chaine du vélo. Tout était silencieux, j'étais le seul bruit de la nuit. Les rues de la ville m'appartenaient. J'étais seule.

2 commentaires:

Retyar a dit…

Je sais pas si c'est enthousiasmant ou si ça fait peur. Sans doute un peu des deux à la fois.

bertfromsang a dit…

le seul bruit de la nuit... j'ai ressenti cela, il y a quelques années, quand, abandonné au bord d'une route des landes de gascogne en pleine nuit, je décidai d'avancer... ce n'étaient alors pas les rues de la ville qui m'appartenaient, mais les chemins de traverse et leurs résonances étranges. ces quelques heures d'absolue solitude nocturne furent édifiantes, sûr...