samedi 6 août 2011

Ma chambre ne ressemble plus à rien, j'ouvre des valises et commence des cartons que je remplie doucement.
Je récupère de la vaisselle dont on ne se sert pas ici, des livres qu'on ne liras plus.
J'ai commencé L'insoutenable légèreté de l'être, entre deux cartons.
Je ne sais pas encore où je vais, et j'ai un peu peur de ce nulle part car j'ai tout un monde à replier.
Je bois en plantant des couteaux dans son dos.
J'ai Nazar, le mauvais oeil autour du cou.

4 commentaires:

Décorposée a dit…

C'est dingue, j'ai commencé le même livre il y a quelque jours. Le fond est assez prenant, la forme m'est, par contre, insupportable.

Chatte Noire a dit…

La forme ne me gêne pas, enfin les chapitres sont très court les parties aussi mais bon.
Tu me diras quand tu l'auras fini ce que tu en penses !

Je le lis assez lentement, je ne prends pas le temps de lire vraiment à vrai dire.

Décorposée a dit…

Quand je parle de la forme je veux dire : le style de l'auteur :)

Chatte Noire a dit…

Je me sens débile maintenant.
Alors je pense comme toi, je préfère son fond à son style.